27 mai 2020

LE BHOUTAN : LE PAYS DU BONHEUR ?

Le Bhoutan est un petit et curieux pays au cœur de l'Himalaya, emboîté entre deux géants, la Chine et l'Inde. Avec moins de 800.000 habitants et une extension similaire aux Pays-Bas ou la Suisse, il a miraculeusement survécu à la voracité de ses deux voisins. D'autres anciens royaumes de la région ont subi(e) un sort moins enviable (pire sort) : le Tibet, occupé par la Chine depuis 1950 ; Sikkim et Assam annexés par l'Inde et, enfin, le Népal, victime d'une histoire récente de corruption et d'instabilité, et frappé par des tremblements de terre et des inondations moussoniques ces dernières années.

Compte tenu de ce contexte, le Bhoutan aurait pu faire pire. Après la fin du Raj britannique, il rejoint le nouvel état indien en 1947, mais accède à l'indépendance deux ans plus tard - bien qu'il confie la gestion de ses relations extérieures à l'Inde - et continue comme royaume absolu(e) jusqu'en 2006, lorsque la transition vers une monarchie parlementaire a eu lieu.

Pour se faire une idée de la particularité du Bhoutan, il suffit de rappeler que dans les années 1970 le quatrième roi a inventé le concept de « Bonheur National Brut » comme substitut du « Produi(c)t Intérieur Brut » afin de masquer la pauvreté du pays et que jusqu'en 1999 la télévision et Internet étaient interdits.

Considéré le pays le plus bouddhiste du monde, la chasse, la pêche, les abattoirs d'animaux, l’escalade et même fumer sont interdits au Bhoutan. En plus des interdictions, il y a aussi pas de nombreuses (mal d’)obligations : par exemple, le costume traditionnel - le Gho pour les hommes et le Kira pour les femmes - est obligatoire pour les Bhoutanais dans d'innombrables endroits et occasions.

Afin de préserver son identité et de limiter le nombre de visiteurs, le Bhoutan ne permet pas les voyages privés et il faut donc engager une agence officielle autorisée par le gouvernement qui, en échange d'un tarif journalier (d’une tarife journalière), fournira au (le) voyageur une voiture avec chauffeur, un guide local, hébergement dans un hôtel trois étoiles, les billets d’entrée à tous les sites d’intérêt et trois repas par jour.

Oui(s), je le sais, beaucoup d'entre (de) nous aimons voyager librement, mais ici peut-être on peut faire une petite e(é)xception et, accompagné de cette suite privilégiée, transiter tout au long du pays sans hordes (turbes) de touristes et profiter de spectaculaires paysages ou(où) randonner parmi de(s) denses forêts, des ruisseaux d’eaux cristallines et des montagnes aux (à) sommets enneigés vaut le détour. Bien sûr, il y a toujours l’option de se relaxer et de méditer dans nombre  (plein) de temples bouddhistes entourés d’une nature d'une (e) beauté exceptionnelle ou bien admirer de(s) formidables palais profusément ornés de(en) bois polychromé.

Un incontournable est le monastère bouddhiste Taktshang, qui(e) signifie « Le Nid du Tigre », construit au XVIIe siècle, accroché à une falaise à 3.120 mètres d’altitude, qui comprend un ensemble de sept temples et qui constitue sans doute l’un des plus précieux lieux sacrés d’Asie. Pour l’atteindre il faut marcher à pied en haut de la montagne pendant plusieurs heures, bien qu'on puisse (si bien on peut) faire la première portion de l’ascension sur le dos d’un petit cheval tibétain. L’effort vaut la peine et cette expérience, à elle (même) seule, mérite bien le voyage au Bhoutan.

Bref, une excellente option à considérer pour une vraie escapade de dépaysement qui ne vous laissera pas indifférents. Ah, et n’oubliez pas de prendre un siège côté hublot dnas (à) l’avion si vous ne voulez pas rater le spectaculaire panorama de la chaîne de l’Himalaya vue à vol d’oiseau !

Très beau récit de voyage Xisco. En effet, ce voyage semble mérité le détour.

RED_CATALINA


MON VOYAGE AU VIETNAM
Cette description est la première que j’ai faite dans (à) mon Livre de voyages, et j’ai le plaisir de la publier dans notre revue « Le Mag voyageurs du monde », où on partage nos expériences de voyageurs routards, toujours curieux et fouineurs (inquiets).
Je suis allée au Vietnam en (le) 2010. Il  y avait longtemps que je sentais l’appel du voyageur, mais cette année-là  j’avais (ai) décidé enfin (par fin) de quitter ma zone de confort pour partir à la découverte du monde. Je voulais faire cette expérience quand j’avais vingt ans,  mais la dépendance qu’alors j’avais de ma famille, qui priorisait que j’investisse(ais) mon (le) temps en  formation, m’avait fait abandonner ce désir. Dix ans après, sur la trentaine,  quand je me suis sentie la seule maîtresse de ma vie, j’ai repris mon envie de voyager,  j’ai décidé de laisser pour une année mon boulot,  j’ai pensé et j’ai organisé ce premier voyage,  je suis partie à l’aventure avec mon plus léger bagage dans un sac à dos et je suis arrivée au pays qui a été  ma première destination, le Vietnam,  dans un circuit qui m'amènerait (me porterait) jusqu’en Australie et Nouvelle (euve) Zélande.
Ainsi, j’ai pris un avion de Bruxelles à Saïgon, et j’ai été tout de suite fascinée par cette ville qu’on appelle aussi Hô Chi Minh Ville, « la ville qui ne dort pas », la plus grande et le cœur économique du pays. Quand je suis arrivée au centre-ville, j’ai tout à coup saisi la différence qui existe entre le monde occidental et l’oriental : j’ai découvert les rues pleines de scooters bourdonnants,  des bâtiments modernes au bas desquels se trouvent les boutiques traditionnelles…  J’y suis restée quatre jours et j’ai fait le parcours touristique typique : la cathédrale Notre-Dame, les vestiges coloniaux et de la guerre et le centre-ville. J’ai fait une visite guidée des tunnels de Cu Chi et le delta du Mékong et  je me suis déplacée à vélo à la station balnéaire de Mui Ne, où j’ai apprécié l’odeur de la mer et la beauté des plages de dunes de sable blanc(he).   Après, j’ai pris un train de nuit qui m’a amenée (apporté) à Danang et à Hoi An, où j’ai passé trois jours au (en) calme, visitant le port, la ville, les boutiques artisanales, le marché alimentaire et des petits stands (endroits) de cuisine  vietnamienne. Je suis allée en scooter à la Montagne de Marbre, où je suis restée bouche bée devant les (avec ses) sculptures, et puis j’ai pris le bus qui m’a amenée (portée) à Hue, où j’ai visité la forteresse de la Citadelle et le palais de la Cité Impériale.
J’ai fini ma découverte du pays en restant trois jours à Hanoï, le  centre de la culture, la politique et de l’éducation du Vietnam. C’est dans cette ville où j’ai goûà (de) l’histoire et à (de) la culture du pays. J’ai visité  le lac, le Musée d’ethnographie et celui d’histoire du Vietnam ;  j’ai adoré un spectacle de marionnettes sur l’eau et le vieux quartier d’Hanoi, avec ses odeurs, ses petits stands de nourriture, ses marchés pleins de fleurs, de fruits, de légumes et d’épices ;  et j’ai beaucoup apprécié  la visite au marché nocturne de la rue Hang Dao, tout plein de gens(t) et de convivialité.
La nourriture vietnamienne étant un de mes principaux intérêts, j’avais décidé de la goûter surtout à Hanoï, le dernier des lieux qui étaient dans mon itinéraire de visite du (au) pays. J’avais prévu un budget suffisant pour me donner un vrai plaisir de gouts, odeurs et couleurs dans ce domaine (champ) : j’ai goûté (des) nouilles de riz, poulet, omelettes, crevettes, poisson frit et grillé, vermicelles et herbes aromatiques. Ah, comme c’était bon !
Mes chers amis, je vous recommande vivement de voyager au Vietnam, de connaître le nord, le sud et le centre, sa nature et ses côtes, ses habitudes, l’amabilité de ses  gens et sa culture nourricière. Vous y serez toujours émerveillés !

Catalina, tu commets fréquemment des erreurs avec ce verbe, porter c'est porter quelque chose dans ses bras ou avoir sur soi un vêtement.

Un très beau récit de voyage Catalina

LA PEINE DE MORT DANS LE MONDE

En 2017, il y a 142 pays dans le monde qui ont aboli la peine de mort, soit en droit soit en pratique, tandis que la Russie maintient un moratoire sur les exécutions depuis 1999.
Durant l’année 2017 presque un millier d’exécutions ont eu lieu dans 23 pays du monde, 84% desquelles concentrées en seulement quatre pays : l’Iran, l’Irak, le Pakistan et l’Arabie Saoudite. Cependant, on n’a pas de données sur la Chine, le pays qui exécute le plus grand nombre de prisonniers dans le monde et où le nombre d’exécutions est classé secret d’état (État), comme (également qu’)au Vietnam.

En regardant les statistiques par continents, on remarque que la plupart des pays dans lesquels le plus d’exécutions sont recensées se trouvent en Asie et en Afrique, alors qu' (lorsque) en Europe, il y a seulement (y a-t-il) un pays où les exécutions ont encore lieu –la Biélorussie- et en Amérique, ce sont les États-Unis qui remportent le record. Quant aux formes d’exécuter la peine de mort, l’injection létale est administrée aux États-Unis et au Vietnam ; on utilise la pendaison en Egypte, Jordanie, Irak, Koweït, Pakistan, Bangladesh, Singapour et Japon ; la décapitation est appliquée en Arabie Saoudite ; le peloton d’exécution est la modalité choisie en Somalie, aux Émirats Arabes Unis et en Corée du Nord. Il y aussi des pays qui combinent deux systèmes d’exécution : la Chine alterne l’injection létale et le peloton d’exécution et l’Iran se sert de la pendaison et des exécutions publiques.

Bon travail 15/20 Il manque peut-être une petite phrase au début pour introduire le sujet et la source

22 mai 2020

La peine de mort est toujours vivante dans le monde

On est toujours enclins(e) à penser que l'espèce humaine est en progression constante vers des stades supérieurs de respect des droits humain(e)s élémentaires, si bien qu'on espère avoir laissé en arrière depuis (il y a) longtemps les idées barbares de la justice sanglante et de l'œil pour l'œil.

La réalité mondiale est bien différente. La peine de mort est toujours vivante dans le système judiciaire de trop de pays, même si quelques-uns d'entre eux sont censés être parmi les plus développés du monde.

Jetons un coup d'œil à l'information fournie par Amnesty International concernant l'état de la peine capitale dans (tout) le monde et les exécutions judiciaires effectuées en 2017. Les chiffres donnent la chair de poule:// Il y a eu, en 2017, 993 exécutions recensées dans 23 pays, sans tenir compte de celles effectuées en Chine, pays étant le plus meurtrier du monde en matière de peine de mort mais qui considère son nombre d'exécutions comme un secret d'état. Parmi les exécutions connues, 84% ont eu lieu en Iran, en Irak, au (en) Pakistan et en Arabie Saoudite. En Europe, la Biélorussie est le seul pays qui applique encore la peine capitale, la Russie ayant maintenu un (son) moratoire depuis 1999.//
Il est à noter (remarquable) que des pays surdéveloppés comme les États-Unis el le Japon pratiquent encore ce châtiment extrême.// Concernant les modalités différentes d'exécution et les pays qui les appliquent, l'information communiquée est la suivante:// Par injection létale: les États-Unis et le Vietnam.// Par pendaison: l'Égypte, la Jordanie, l'Irak, le Koweït, l'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, (le) Singapour et le Japon.// Par peloton d'exécution: la Somalie, les Émirats Arabes Unis, la Chine et la Corée du Nord.// Par décapitation: l'Arabie Saoudite.// Finalement, il est aussi à remarquer qu'en Iran et en Chine on pratique des exécutions publiques.// On dirait que nous sommes toujours au Moyen Âge!

Bon travail 15/20

16 mai 2020

Papa est mort et ce n’était pas trop tôt!// J'ai encore du mal à y croire.// Le voilà, allongé, tranquille, l'air (de) bon enfant, comme un gros ange endormi. La profusion énorme de décorations sur son corps ne permet guère de reconnaître son costume militaire préféré, celui d'amiral de marine.// Entouré de sa famille, loué et béni mille fois par l'Église, exalté par son peuple, acclamé enfin par tous comme le bienfaiteur de la nation. Il peut être satisfait!// Cette tradition nationale des funérailles à cercueil ouvert me semble tellement une mascarade que je n'arrive pas, par moments, à me retenir de rire. Tout le monde (combien? mille? deux-mille?) dans la cathédrale se montre mis sur son (dans leur) trente-un; bien entendu, avec des vêtements de deuil strict. Mais on le sait bien et on doit l'assumer: cette cérémonie n'est qu'un acte social et même (encore politique qu'on doit seulement franchir. Patience!// De temps en temps je regarde les présents. Parmi eux je trouve quelques-unes des maîtresses de mon père. Il y en a quinze ou vingt. Du moins celles qui sont de ma connaissance.// J'y vois aussi une représentation nombreuse des hommes d'affaires avec qui mon père a fait sa grande fortune. Quelle chance, celle d'être légalement intouchable!// L'archevêque est en train de finir son homélie. Il ne cesse de répéter des expressions telles que:// - Un homme si juste!// - Un homme si gentil!// - Un homme si simple!// - Un homme si dévot!// - Un homme toujours si jeune!// Ces propos et le parfum si fort des bouquets de fleurs, des couronnes énormes, me rendent malade. Soudain, je suis sur le point de vomir. Mais attention! Il faut sauver les apparences! Je me calme et j'adopte la mine des hommes forts, vertueux et contrôleurs de leur destinée.// Oui, papa est mort, et comme j'en suis ravi! J'aurais souhaité qu'il meure avant, longtemps avant.// Mais je vais rattraper le temps perdu.// Dorénavant…c'est moi le roi!// Mai 2020.

Bon travail Toni  16/20

21 avr. 2020

Ma liberté

Trois heures pile. Comme presque chaque après midi, après avoir fini mon boulot, je prends l’autoroute,
conduis pendant un quart d’heure et mène ma voiture jusqu'au bord de la mer. Je porte toujours un petit
sac à dos  avec mon maillot de bain et une serviette. J’entre à bride abattue dans un tout petit local,
endroit où on garde l'équipement de sports nautiques, et je me procure une pagaie et une planche de
surf et bon vent ! 
En m’éloignant des laids bâtiments touristiques de la côte, je quitte aussi le bruit urbain(e). La couleur
grise de la ville échangée contre (par) les milliers de tonalités de bleu (d’azur) marine, les odeurs
dégoûtantes remplacées par la fragrance concentrée en iode et sel, la vacarme des voitures troquée
contre (par) les cris des mouettes (pendant l'hiver, on peut aussi entendre le piaillement des sternes ou
le son aigu et nerveux des mouettes rieuses).
D’habitude je rame quelques heures en suivant le littoral, en choisissant au début quelle direction
prendre pour ne pas aller contre (confronter) le vent. Au cas où c'est (e) à moi de décider (decidir)
la destination, j'opte pour le minuscule îlot avec des vestiges archéologiques phéniciens.
À chaque occasion le paysage est différent ; il y a de toutes petites variations qui(e) le rendent unique
et exceptionnel.  Si la météo est bonne, je peux parfois m’allonger au soleil au milieu du grand bleu.
Néanmoins, il est arrivé aussi qu'il tombait des cordes ou d'être frappé par des rafales qui ont
transformé mon voyage de retour en un vrai cauchemar.

Même si je suis une âme seule encerclée par la grande bleue et quelques invertébrés marins
je me sens heureux, mon coeur bat plus fort, mon niveau d’endorphines monte.
Mon libre arbitre, ma liberté, je la trouve dans la mer. J’ai la possibilité de me débrouiller librement,
de voyager sans aucun plan prévu, de rester béat à contempler (béant en contemplant) des méduses,
ou de simplement ne rien faire, m'allonger sur la planche et laisser les heures se perdre
paresseusement. La mer est le milieu ou je peux faire ce que je veux sans y rencontrer de(s) vrais
obstacles. Rien de mal ne peut m’arriver, et ça me rend entièrement libre.

Très belle évocation de ta liberté Patxi 15/20

20 avr. 2020

La Liberté

                   Qu'est-ce que la liberté ?
          Quel est mon concept de la liberté ?
      La liberté est-elle la même selon les pays?

La Liberté, elle n'a pas une définition unanime. Cependant nous pouvons dire que la Liberté consiste à faire tout ce que la loi n'interdit(se) pas. Elle consiste également à faire tout qui ne porte pas atteinte à l'intégrité physique ou morale d'autrui. Un homme est libre quand il peut agir sans contraintes extérieures. Nous sommes en mesure de dire que la Liberté est relative, dans le cas où elle obéit et s'adapte à la loi. Et les lois sont issues des jurisprudences, des coutumes et traditions. De ce fait, moi je verrai mon champ de liberté se resserrer ou s'élargir en fonction du(e) ou des pays que je choisirai pour aller faire ma vie puisque je me verrai obligé(er) d'accepter et de respecter les lois de ces dits pays. Nous sommes en mesure de dire également que chaque individu ou chaque société élabore et établit son modèle et concept de liberté.

Dans un passage du film "Les enfants du marais" Pépé Rainette dit:<< je n'ai jamais été aussi riche que quand je vivais ici ( dans les marais)>>. Cette phrase de Pépé peut être interprétée d'une autre manière qui est la suivante :<< je n'ai jamais été aussi libre et heureux que quand je vivais dans les ici ( dans les marais). NOUHOUM, JE NE COMPRENDS PAS DU TOUT CE QUE TU VEUX DIRE DANS LA PHRASE PRÉCÉDENTE. Là nous pouvons supposer qu'il vivait dans les marais sans contraintes familiales ni (et sans) sociales.  Du coup il était libre et heureux. Et ça c'était son modèle et concept de liberté.

Rédaction un peu trop courte 13/20
                                                             

18 avr. 2020

Les enfants du Marais


Sujet 2 : Selon vous, quel est le message du film? Le film « les enfants du marais » de Jean Becker (1999), adaptation cinématographique du roman homonyme de Georges Montforez (1958),  nous communique, essentiellement, que la vie simple et naturelle, donne plus de satisfaction et de bonheur que la vie consacrée (dédiée) à l’ambition et à l’accumulation d' (de l’)argent et de (du) prestige social.
Le film est une apologie de la nature, une ode à la vie qui se contente avec les ressources qu’on peut obtenir du terroir. Il est un hommage à la terre, au paysage du marais, à la montagne, aux animaux, à l’honnêteté et à l’amour pour les (aux) amis et (à) la famille.
Le film est la chronique de la vie simple et tranquille d’un petit village de Loire, dans un contexte général social et politique de changement, dans les années (aux ans) 30 du XXème siècle. C’est la période nommée des « années folles », d’intense activité sociale, culturelle (ale) et artistique qui commence après la Première Guerre Mondiale et se termine en 1929 avec le début de la Grande Dépression, en France. Le film montre une population qui veut s’amuser, qui fait la fête : on peut y voir(e) les gens qui animent le marché, les cafés (cafétérias) et les trains, les poilus qui se soulagent des souffrances qu’ils ont vécues pendant (à) la guerre…; on y voit aussi l’apparition du jazz, l’économie croissante, l’intérêt pour (par) la culture… Il est un portrait doux d’une France en reconstruction qui récupère la joie de vivre après (âpres) des années de guerre et de privation.
Le film nous présente des gens du marais qui ont pour seule richesse celle qu’elles peuvent obtenir de la nature. Cet aspect leur apporte une vie comblée et épanouie, car ils travaillent seulement ce dont ils ont besoin ; ils mangent et négocient avec les produits qu’ils obtiennent de la terre et du marais (les escargots, les poissons, les grenouilles, le muguet), ils ont soin d’eux-mêmes et des gens qu’ils aiment… En définitive, ils nous montrent le bonheur qu’apporte à la personne un mode Emmaüs de vivre.  C’est un monde contemplatif et rédempteur qui fait devenir bon celui qui avant était mauvais (comme c’est le cas du boxeur).   
Du point de vue d’aujourd’hui, on peut penser qu’il est naïf ; en fait, certaines  critiques le qualifient de réactionnaire et de passéiste parce qu’il présente la vie de cette période comme un Eden, totalement irréelle[1]. Je pense que c’est vrai qu’il est très léger, mais il s’adapte au roman ; il semble que ni Montforez ni Becker n'ont voulu nous communiquer des réflexions de caractère politico-social.
Je pense que le film nous communique, en définitive, une philosophie de vivre, poétique, irréelle, mais réconfortante ; une belle histoire(rie) agréable à voir et émouvante à sentir. En ce temps de confinement que nous vivons (avons), je confesse que moi, avec ce film, j’ai rêvé à la nature, aux espaces ouverts et aux montagnes,  aux lacs et à la mer, et ça m’a fait du bien.

Bon travail Catalina 15/20


[1] Jérémy Gallet    https://www.avoir-alire.com/les-enfants-du-marais-la-critique-du-film

2 avr. 2020

La liberté (ma conception)

Selon l'article I de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen : " Les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. " 
L'article II dit: « La liberté est un des droits imprescriptibles de l'Homme ». 
Et après dans la Déclaration y est expliqué ce qu'(e c')est la liberté : (ce qu'est la liberté)
L'article 4 nous rappelle que: "Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui". Et le 5 déjà ajoute une nouveauté, la loi:  "Tout ce qui n'est pas défendu par la loi, ne peut être empêché et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas". Dans ce même style, l'article 7 nous parle de liberté face à la loi et la police, disant, donc: "Nul ne peut être accusé, arrêté et détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites". Il s'agit ici de la liberté individuelle face à la police et à la justice. Et bien sûr si l'on poursuit avec la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, il y a d'autres acteurs qui viennent jouer leur (son) rôle: sur les opinions ou la religion, voici l'article 10: "Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi". Et finalement, en parlant de liberté on ne pouvait(s) pas oublier la liberté d'expression, tellement on (en) parle d'elle, et ainsi l'article 11 dit:  "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme. On peut donc parler, écrire, imprimer librement sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi".
Tenant compte de tout cela, on pourrait dire que la liberté est, donc, quelque chose de donné aux hommes à (dans) la naissance, quelles que soient leurs origines, c'est aussi une question légale, c'est à dire, on jouira de (aura) liberté tant qu'on respectera (accomplisse) la loi dictée et ainsi, si l'on suit la loi , on pourra exprimer nos opinions et les exprimer n'importe où. 
Voici ce qui est (est ce que c'est) écrit sur la liberté et les conclusions sorties de lire les articles mais, il y a toujours un mais... En lisant tout cela, il est assez clair(e) que le concept(e) de liberté est trop uni au concept(e) de la loi, et pour cette raison, selon ton lieu de naissance ta (la) liberté sera(-t-elle) plus complète (libre) ou moins.
Vu que la loi domine sur la liberté et que ce n'est pas l'individu qui la promulgue (fait) et vu, aussi, que les lois changent selon les époques et les habitudes de la population, et, peut être, aussi parce que depuis 21 jours on est confinés, ma conclusion (finale c')est que la liberté n'existe pas, et donc, je n'ai pas de (une) conception sur elle. 


Bon écrit Manu 14/20

1 avr. 2020

LES ENFANTS DU MARAIS, film de Jean Becker

Selon vous, quel est le message du film?
D'abord, je dois dire que, à mon avis, on ne doit pas chercher "un message" dans les films et, par extension, dans les œuvres d'art. C'est comme banaliser les potentiels d'expressivité de l'art.
On a beaucoup parlé de l'art de "message", notamment dans des contextes de sociétés totalitaires, où l'art n'est plus une expression personnelle mais un outil de propagande soumis aux pouvoirs de l'état pour favoriser l'action politique. J'oserais dire que cette sorte d'expression soi-disant artistique perd directement la plus grande partie (plupart) de ce qualificatif. Le "message" n'appartient pas au domaine de l'art, il devient une idée clairement structurée de comment on doit vivre, comment on doit faire les choses, comment on doit agir, comment on doit penser, qui sont les bons et qui sont les méchants (mauvais). La vie, c'est plus compliquée que cela, et c'est justement le terrain de l'art qui peut nous aider à la comprendre un peu mieux, mais seulement à travers ses suggestions, ses insinuations, ses impressions, ses images... Voilà, c'est cela le privilège de l'art.
Laissons, donc, tomber ce concept de "message". Parlons, plutôt, des émotions, des vibrations, des sensations, des idées, des réflexions, des enseignements qu'une œuvre d'art (et un bon film doit l'être) nous apporte, nous inspire, nous transmet.
Dans ce sens-là, parlons donc du film Les enfants du marais.
Reconnaiss(i)ons, d'emblée, que l'histoire, l'intrigue est, peut-être, excessivement simple et naïve. Mais il n'en demeure pas moins que ce manque d'ambition, de prétention, cette simplicité de narration sont directement mis à profit (profités) pour approfondir mieux tout simplement dans des scènes du quotidien, dans chacun de ces personnages anonymes, d'une époque déjà révolue (passée), mais complètement humains et vraisemblables, ce qui les rend paradoxalement très proches. J'avoue que j'y ai trouvé beaucoup de moments qui m'ont vraiment ému. On peut se reconnaître un peu, ou reconnaître quelqu'un de notre entourage, dans chacun des personnages, grâce notamment à leur construction aussi intelligente qu'efficace, surtout par le biais des dialogues.
Ce qui nous émeut, à moi du moins, c'est précisément cette humanité, qui nous transmet non seulement des valeurs, mais aussi des misères, propres de notre condition humaine : l'amour, la générosité, la compassion, la joie de vivre, l'amitié, la loyauté, le plaisir du contact avec la nature, mais aussi la paresse, l'orgueil, la colère, la rancœur, la peur de mourir, l'avarice…
Enfin, c'est un peu ceci ce que je voulais dire lorsque je parlais de ne pas évoquer le "message". Le film, comme tous les bons films, n'a pas de "message" particulier. C'est simplement un beau film qui nous fait vibrer.

Magnifique écrit Toni 18/20

29 mars 2020

La liberté


La liberté

La liberté est définie dans le dictionnaire comme l’état d’une personne qui ne subit pas de contraintes, de soumissions  ou de servitudes. D’après la Loi, l’individu a le droit à la liberté de conscience, de mouvement et d’expression.  En général quand on pense à la liberté, l’esclavage nous vient à l’esprit. On pense pour cette raison qu’on est tous libres. Mais la liberté affecte beaucoup plus que la liberté d’être nos propres maîtres. Chaque petit aspect de notre vie peut être altéré par le manque de liberté. Actuellement on vit une situation chaotique qui nous empêche de nous déplacer dans la rue librement. Ce fait nous démontre clairement que la liberté n’est jamais absolue. Notre petite liberté à nous finit là où commence celles des autres. Et pour la même raison la liberté d’expression n’est pas infinie. On n’a pas le droit d’injurier les autres ni d'encourager des actes qui leur feront du mal.


Le film ‘Les enfants du marais’ nous montre une allégorie de la liberté incarnée par deux amis qui profitent de l’amitié, du travail sans patron et de la nature. Nature qui nous inspire toujours un sens de liberté, et de laquelle la pub de la télé profite bien.  Le marais où ils habitent est aussi beau qu' accueillant(e), leur offrant (proportionnant) même à manger. Et pourtant, la seule femme qui habite dans le coin est coincée dans sa petite cabane de 20 mètres carrés, à travailler comme une mule, découragée de la vie et montrée comme un monstre qui préfère un chapeau à la vie de sa petite fille. Pourquoi ce monde merveilleux ne lui a-t-il pas apporté la joie et la liberté dont (desquelles) profitent ses partenaires masculins? On sait bien qu’il s’agit d’un film de 1997 relatant des faits du début du XXe siècle et passer le test de Bechdel était une vraie chimère à cette époque, mais quand même, une histoire comme celle-là qui aspire à apporter du bonheur pourrait au moins (en) faire mieux.

Très bon écrit Marián 16/20

Toutefois, j'aimerais bien que tu développes cette dernière idée, très intéressante.

20 févr. 2020

Chers lecteurs,

Tout en participant à (en) ce forum de discussion sur le sujet “La jalousie, c’est une preuve d’amour?" je vous communique ma pensée.

Je crois que la jalousie est un sentiment  de réponse émotionnelle à la peur de perdre l'objet amoureux.  C’est une passion, un sentiment ordinaire, naturel, je pense que biologique et atavique ; on peut l’observer aussi dans beaucoup de couples d’animaux (par exemple les lions) qui défendent la propriété de leur (son) partenaire et,  avec ça,  la survie de leur (son) groupe familial.  On peut dire, dans ce sens, qu’elle a un coté non négatif, et qu'elle peut aussi exister (se donner) dans (beaucoup) de nombreux types de constructions sociales : dans le couple, dans les relations de frères et (de) sœurs, dans les relations de travail, de voisins...
Quand à la jalousie amoureuse, s’il y a eu perte ou risque de perte de la personne aimée, elle est (va) normalement accompagnée d’autres réponses émotionnelles de douleur, souffrance,  rage, anxiété, insécurité, angoisse, sentiments de vulnérabilité et de fragilité... On peut considérer que cette manière de jalousie n'est pas mauvaise si elle est contrôlée et équilibrée, et si elle respecte la liberté de l’autre personne. Mais le danger vient si elle dépasse (surpasse) la ligne rouge et devient(ne) une passion incontrôlable, un sentiment de domination, une volonté de contrôle et de possession de l’autre, et porte atteinte à sa (contra) sa liberté.  C’est le cas de la jalousie pathologique, qui n’a rien à voir avec l’amour, parce qu’elle est paranoïaque et frôle la violence, les mauvais traitements (le mal traitement) et, dans des situations extrêmes - mais malheureusement très  réelles - peut porter à l’assassinat du (ou de la) partenaire. C’est le syndrome d’Othello, le délire de la jalousie maladive, un trouble psychologique qui doit être traité par des spécialistes de santé mentale, parce que sans aide thérapeutique il va faire (former) partie pour toujours de notre personnalité.

Il faut que nous réfléchissions sur le besoin d’avoir des relations saines, respectueuses de (avec) la volonté de l’autre personne, que nous voyions que les relations amoureuses ne sont pas inconditionnelles, que nous acceptions que l’amour puisse finir et que chaque partenaire du couple puisse renouveler son chemin particulier.

Nous avons hérité culturellement d'une pensée qui subordonne les femmes aux hommes, et cette pensée reste dans notre inconscient : les hommes se sentent les dominateurs, les sauveteurs et les protecteurs de la femme et de la famille, et  les femmes ont aussi intériorisé et naturalisé cette pensée, qui vient de la domination patriarcale, et elles en font (de) la projection dans la vie quotidienne.

Seule(ment) l’éducation égale des garçons et des filles, dès (de) la naissance, pourra changer les choses, mais ça sera peut-être au cours (long des) du temps. Maintenant je crois qu’il faut être vigilant et avoir conscience que la jalousie montre la haine et la méfiance,  et que c'(ça est) contraire au sentiment apaisé et généreux de l’amour. En plus, comme elle peut(-)être aussi une manifestation de violence et de contrôle d'autrui,  il faut nous méfier (maintenir en garde) de qui nous dit “sans toi je ne peux pas vivre”, parce que ces mots cachent un désir de possession et de dépendance qui est très dangereux parce qu'il détruit la personne.

Vivez-vous la jalousie comme une preuve d'amour?


Jalousie : ‘Fait d’envier ce que les autres possèdent’. Mais aussi : ‘Fait de craindre l’infidélité de l’être aimé’. Dans la première acception on a clairement un sentiment de possession. Et dans la seconde ? D’après moi, c’est aussi (bien) le cas. Moi, au contraire de (que) Toni, je pense que dans la plupart des cas, rien ne cause la jalousie à part (appart) cette idée de possession.  Cela étant sûrement dû au concept d’amour éternel divulgué par les contes de fées ou les vœux de mariage qui parlent d’une relation pour la vie, on acquiert une idée d’appartenance du (avec le) partenaire qui peut être très dangereux. On  en a de nombreux (des tas d’)exemples dans les nouvelles chaque semaine. Pendant très longtemps on a associé la jalousie à (avec) une preuve d’amour. On excusait les petits détails jaloux au (en) nom de l’amour. On le fait toujours. Malgré cela, on commence à faire le lien entre ces sentiments empois(s)onnés et les relations meurtrières dans les nouvelles. On ne peut pas posséder une personne. Si on veut la garder près de nous, il n’y a qu’à lui montrer un futur plus prometteur avec nous.

18 févr. 2020

Vivez-vous la jalousie comme une preuve d'amour?

À mon avis, la jalousie peut faire son apparition, toujours douloureuse(,) dans le couple, seulement quand la confiance disparaît. Ou quand la confiance n'est pas aussi forte, aussi indestructible qu'on le croyait. Étant donné que l'amour idéal, l'amour véritable, entre deux personnes devrait comporter incontournablement la confiance absolue, c'est-à-dire l'absence de méfiance, il ne devrait pas y avoir de place pour la jalousie, dans cet amour parfait. Mais hélas, l'amour total, sublime, est une chose rare dans nos vies. Peut-être est-ce (C'est peut-être) la complexité de la condition humaine ce qui nous empêche d'atteindre ce but. Dans un couple, que se soit à cause de comportements vraiment répréhensibles d'un des partenaires ou à cause de maladresses, d'incompréhensions fortuites ou intentionnées, de désaccords… il y aura toujours, au mieux, de petites fêlures au sein de la confiance et, au pire, de grandes crevasses. Plus ces blessures sont larges, plus la méfiance, les soupçons, la jalousie enfin, peuvent apparaître. C'est pour cela que je ne considère pas du tout la jalousie comme une preuve d'amour. C'est plutôt une preuve de désamour.

8 févr. 2020

Langues régionales


Les langues régionales dans l’Hexagone

Bien que le français soit la langue officielle de la république, depuis 2008 le patrimoine français inclut(s) 75 langues régionales. Et pourtant, ces langues sont en péril de disparition car la majorité des locuteurs ont plus de 60 ans et, dans quelques cas, seulement 1 ou 2% d’entre eux transmet (transfère) sa langue maternelle à la génération suivante.

Cette perte de patrimoine aurait été due à l’instauration du français comme langue d’enseignement en 1794, fait qui a diminué l'utilisation des langues minoritaires (son utilisation). Les zones où la langue régionale a le plus résistée sont sauvegardées par l’isolement de l’Hexagone (outremer ou la Corse), ou par la connexion  linguistique avec un territoire voisin d’un autre pays (comme c’est le cas de l’alsacien).

De nos jours, le manque d’identité provoqué (fourni) par la mondialisation fait affleurer l’intérêt pour les langues régionales. Les noms originaux des villes sont affichés à l’entrée de la commune (du municipe). Cependant, on est très loin de la situation du XIXe siècle, où 20% de la population ne parlait même pas le français. Le rétablissement des langues régionales à l’école pourrait aider à sauver ce patrimoine français.

Bon travail Marian   15/20

6 févr. 2020

Les langues régionales


Les langues régionales dans l’Hexagone

Dans l’État français, il existe à peu près 75 langues régionales (dont la plupart dans les (aux) territoires d’Outre-Mer), dont beaucoup (desquelles) ont (a) le risque de disparaître parce que la loi reconnaît le français comme l’unique langue officielle, et ce, depuis 1794, et les langues régionales comme une partie du patrimoine culturel national depuis 2008. Ces langues, qui ne sont pas enseignées dans les (aux) écoles, sont parlées et transmises en famille, mais elles ont progressivement connu un vrai déclin.
Ces langues ont une grande variation dialectale; les plus parlées, classées selon différentes zones géographiques sont l’alsacien, l’occitan, le breton, le catalan, le franco-provençal, le corse, le basque et le flamand. Si on observe la carte linguistique de l’Hexagone, on voit qu’il y en a qui sont parlées dans d'autres états (par exemple, c’est le cas du catalan et du (le) basque, qui sont parlés aussi en Espagne).
On peut trouver une manifestation de ces langues aussi dans la toponymie du pays ; ainsi, en breton (langue d’oil) Rennes s’écrit Roazhon, et Nantes Naoned; en occitan Toulouse est Tolosa; en provençal Nice est Nissa; et en catalan Perpignan est Perpinyà.
(Dans) ces derniers temps, il y a des mouvements citoyens qui revendiquent l’enseignement scolaire de ces langues parce qu’elles font partie de l’identité des gens, mais si le gouvernement répond à (attend) cette demande législative, s’ouvrira(e) la question des (sur les) conséquences qui(’en) peuvent en dériver.

LES LANGUES RÉGIONALES DANS L'HEXAGONE



Le texte constitutionnel français de 1992 déclare que la langue nationale de la France, c’est le français. Dans la révision de 2008 on a ajouté que les langues régionales sont patrimoine de la France. Bien que dès 1794 tout l’enseignement se soit fait (fasse) en français, à la moitié du XIX siècle encore 20% des Français parlaient seulement leur langue régionale.

Aujourd’hui se conservent environ 75 langues régionales, la plupart d’entre elles (eux) en outre-mer, mais elles sont en voie (risque) de disparition car il n’y pas de transmission entre générations et la plupart des locuteurs ont plus de 60 ans. Malgré cette situation, actuellement un nouvel(au) intérêt pour(ar) ces langues est apparu, relié à leur fonction comme marqueurs d’identité face à la mondialisation.

Dans certaines régions on enseigne leurs propres langues bien qu'en petits groupes (très petit nombre (numéro) d’élèves. On se demande si quelque chose changerait si ces langues étaient (fussent) enseignées à(dans) l’école.

En regardant la carte de la France on se rend compte que les langues régionales se parlent notamment dans des départements périphériques de l’Hexagone et que, dans plusieurs cas, elles s’étendent des (aux) deux côtés de la frontière avec d’autres pays, ou bien sont propres aux (de) régions insulaires –Corse- ou relativement isolés, comme la Bretagne.

En (Par) nombre de locuteurs, les langues les plus parlées sont l’alsacien (650.000) et l’occitan (600.000) tandis que les (plus) minoritaires sont le basque (50.000) et le flamand (30.000). Au milieu de la table se trouvent le breton (200.000) et le catalan (110.000).

31 janv. 2020

Fil de discusion: souvenirs


Nos souvenirs, sont-ils des trésors ou des fardeaux? Doit-on oublier pour être heureux ?

Le cerveau humain a tendance à oublier, inconsciemment, les souvenirs  malheureux. Avec le temps, on ne se rappelle plus que des pensées heureuses. L’hypnose est donc utilisée(er) par les psychiatres pour faire affleurer les afflictions du passé qui se prolongent de nos jours, afin (à fin) de les traiter. La nature pense que oui, il faut oublier pour continuer, mais parfois (des fois) il faut y revenir pour guérir les blessures.

Et pourtant, même si on oublie les détails des réminiscences négatives, il(c’)est aussi vrai qu’on garde une sorte de sensation désagréable (opposant) qui nous éloigne des lieux ou des personnes qui nous ont  fait du mal. De la même manière que la culture est ce qui reste quand on oublié ce qu’on a étudié, les sensations inexpliquées sont les vestiges des situations vécues dont on ne se souvient plus.

Quant aux souvenirs heureux, ils restent dans notre mémoire grâce à un mécanisme qui enregistre un événement qui nous a plu ou une relation mentale qu’on a réalisée de ce fait avec quelque chose qui nous plaît ou nous intéresse. Donc, ce(ils) sont eux les (des) vrais trésors qu’on garde dans la mémoire pour les revivre pour toujours.

Bonne réflexion  exprimée de façon très correcte et nuancée

14,5/20