Coin écriture collective 2010-2011: notre polar pour le jour du livre (6 mai)

Le tiramisu à l'arménienne.

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Fiche technique du Commissariat

Nom: Johanson
Prénom: Michael
Nationalité: anglaise
Âge: 37 ans
Situation de famille: célibataire
Profession: professeur d'astrophysique à l'Institut d'astrophysique spatiale de Paris.

Loisirs: la musique, jouer de la guitare et du jazz plus particulièrement. Michael aime se promener tout seul dans les rues de Paris, et le week-end, quand il a le temps, pendant ses promenades, il suit une femme qui attire son attention, surtout quand celle-ci lui rappelle Clarisse, la femme dont il était amoureux et à cause de laquelle il quitta Londres, il y a cinq ans. Il aime aussi la cuisine et chercher sur les marchés de nouvelles épices venant d'ailleurs. Il adore son travail à l'Institut d'astrophysique spatiale de Paris parce qu'il lui permet de faire des recherches et d'avoir accès à des informations privilégiées.

Type de mort: assassinat

Date: le 25 juin 2009

Heure: on l'a trouvé mort à 3 heures du matin

Lieu: dans un café de Montmartre

Arme utilisée: d'après l'autopsie, on a retrouvé une substance qui ne serait pas dangereuse pour d'autres personnes, mais fatale pour lui, parce qu'il est allergique à un des composants de cette substance.

Objets retrouvés dans la poche de la victime: un sachet de cannelle, une lettre de l'ambassade britannique pas encore ouverte, un plectre de guitare, un message écrit en code binaire du ministère de l'intérieur d'Arménie, un pétale de rose, des clés, son portefeuille avec ses papiers d'identité et de l'argent (une quantité normale), un portable et la photo d'une femme.

(écrit par Ana Ferrero)
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Rapport du cafetier ou l'armagnac oublié.

Oui, c’est moi qui ai trouvé mort l’anglais. Je venais de fermer mon café « Le Loup Gris », rue des Trois Frères, à Montmartre. Minuit et demie j’avais fini la caisse de la journée, une belle journée je me disais ; pas mal en ce temps de crise, je signerais chaque jour pour avoir cette jolie somme. Je méritais un armagnac de ma collection secrète.

Déjà dans mon appartement, qui est au-dessus du café, je me suis rendu compte que j’avais oublié la bouteille sur le comptoir. Merde, pas question que les garçons du matin la trouvent. Je redescends. Dans le noir de la salle une fine ligne de lumière provenant des lavabos des hommes se détachait. Quand j’ai ouvert la porte il était là, assis, le regard figé sur le mur. J’ai gardé mon calme. Ce n’était pas la première fois que je voyais un mort. Je me suis assuré qu’il l’était bien, et j’ai appelé les flics. Une heure plus tard une demi-douzaine de policiers était sur place pour faire leur boulot. 

(écrit par Paco Jimenez)
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Un homme bizarre

Monsieur Johansson? Il n’avait pas beaucoup d’amis. Seulement un collègue du travail qui  lui rendait visite régulièrement, c’était un scientifique qui portait toujours des livres et des papiers avec des formules, des courbes bizarres. Je le sais bien parce qu'une fois il est tombé dans l’escalier et j’ai dû l’aider à ramasser une centaine de papiers avec des équations, des nombres et des dessins incompréhensibles... Je ne sais pas pourquoi ils faisaient ce travail ici chez lui, et pas à l’Institut d’Astrophysique... Maintenant je me souviens d’une visite: un homme et une femme sont venus il y a quelques jours, ils ont sonné, mais Johansson n’était pas chez lui. Ils sont repartis. C’était la première fois qu’une femme venait lui rendre visite... C’est bizarre parce qu’il était tellement beau!

 (écrit par Marta Hierro)

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Un sujet de travail mystérieux.

Le travail que nous faisions? C'était un nouveau prototype que nous développions ensemble pour une bourse de recherche, nous avions l'habitude de le faire chez lui puisqu'il soupçonnait  ses collègues de travail de nous épier. Ces derniers jours  il était particulièrement mystérieux et réservé, je crois qu´il travaillait sur un autre sujet, mais … je ne sais rien de plus.

En raison de son attitude, j´ai décidé de le surveiller. Hier, je l'ai entendu parler au téléphone en cachette, il y avait quelque chose de drôle, il mélangeait le français avec une langue étrangère et il ne cessait  de répéter qu'il avait peur pour sa vie.

(écrit par Sonsoles García)

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Un amour du passé

Je ne peux pas croire que Michael soit mort! Nous nous sommes connus à Londres, lorsqu' il finissait sa thèse de doctorat à l'Institut d'astrophysique spatiale où j'ai travaillé. Moi, je m'appelle Clarisse et je suis française, encore que j'habite en Angleterre avec mon père depuis le divorce de mes parents.

Il y a plus ou moins deux mois que Michael m'a téléphoné, la première fois depuis qu'il est parti. Je dois dire, que nous avons eu une relation qui n'a pas bien finie. Son appel m'a autant plus surpris que je ne l'attendais pas. Il voulait me demander quelque chose de très important, mais il ne voulait pas parler par téléphone. C'est pourquoi il y a quelques jours pendant un séjour de travail à Paris je lui ai rendu visite, mais il n'était pas chez lui.

(écrit par Ana Pascual)

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Mort sous code.

Un Anglais mort dans les WC, chouette façon de commencer la journée. Le patron du bistrot l´a trouvé vers une heure du matin. Assis sur la tasse, la tête appuyée sur la poitrine les bras pendant dans le vide. J´ai envoyé la poussière brune au labo (sur l`étiquette du sachet on peut lire « cannelle »). Je joue avec la lettre pas encore ouverte de l´ambassade d`Angleterre. En ce qui concerne le code, il paraîtrait que c`est le même qu´utilise le Ministère de l´Intérieur de l`Arménie, le Quai D´Orsay l´a confirmé ils sont en train de le décoder. Selon sa carte sanitaire le type est allergique à un million de substances.

Bon, enfin j´ouvre l`enveloppe. Une feuille en blanc. Stupéfait je regarde la lettre des deux côtés. Rien…rien de rien. Une feuille d`un blanc immaculé. Merde! Je mets tout dans la poche de ma veste et je fonce vers l`ascenseur, j´ai rendez vous avec Clarisse au Couvent des Cordeliers. Comme toujours je suis en retard.

L´enquêteur  (écrit par Eduardo Calvo)

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Ambassade britannique

Lettre recommandée adressée au Commissariat.

L'Ambassade britannique, en relation à votre demande d'information au sujet de Michael Johanson, vous envoie leurs rapports. Malheureusement nous n'avons pas autant d'informations qu'on voudrait vous donner. Michael Johanson était un bon citoyen; cependant trois mois avant de quitter le pays, il y a cinq ans, tout a changé! Il avait été impliqué dans une affaire d'épices exotiques interdites dans notre pays.

Il s'agit d'un cas "secret défense" alors tout ce que nous pouvons vous dire c'est que les principaux suspects étaient ses parents issus d'une famille commerçante, spécialisée dans les épices. Nous avons des soupçons sur la façon dont il a quitté l'Angleterre. Selon nous,  il avait quelque chose à cacher et c'est pour cette raison qu'il a voulu s'enfuir du pays.

Le Consulat Britannique en France nous a informé que Michael Johanson y était allé deux jours avant la date de sa mort. Selon nos informations, il y était allé tout simplement pour renouveler son passeport.

L'Ambassade Britannique, dans l'espoir de vous avoir aidé, reste à votre disposition.

(écrit par Amelia Muñoz)

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La femme des promenades

Quoi dire? Je suis une cliente du café "Le loup gris" depuis quelques mois et ce n'était pas la première fois que je voyais cet homme, en fait, j'ai l'impression de l'avoir rencontré en me promenant en ville.
Ce jour- là, j'étais dans le café,  je buvais mon thé à la cannelle d'Arménie quand  Michael s'est présenté. Nous avons passé un bon moment ensemble en parlant de plusieurs choses: de mes passions, des endroits où j'aimais me promener, d'où j'étais,... et tout à coup, il m'a demandé ce que  je buvais et quand je lui ai répondu, il s'est énervé et il est parti très vite sans rien dire. En voilà une réaction bizarre...et c'est la dernière fois que je l'ai vu.

(écrit par Marina Leonor Pujol)
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Le Parisien

Mystère à Montmartre

Les enquêteurs ont admis qu’il y avait beaucoup de zones d’ombre sur ce qui a pu se passer au “Loup Gris”, le soir où l’astrophysicien Anglais, Michael Johanson, a trouvé la mort.

Selon les rapports de Police, on doute fort qu’il soit possible d’arrêter un coupable d’ici les prochains mois.

La police a déclaré aussi qu’un témoin inconnu a affirmé qu’il avait vu la victime dans son quartier l’avant veille au soir avec une femme du nom de Clarisse qui devient donc le principal témoin de l’enquête à cause de ses relations sentimentales avec la victime. Michael Johanson avait précipitamment quitté Londres après sa rupture avec elle. Une autre piste à ne pas négliger serait celle d’une affaire top secrète avec l’Arménie. Dans le dernier point de presse, le procureur de la République a dit que l’autopsie avait révélé que la mort était due à une substance inconnue mais mortelle pour l’Anglais.

Ce journal a su que certains enquêteurs pensaient que peut-être Michael Johanson s’était suicidé et qu’on ignorait pourquoi Clarisse niait l’avoir vu.

(écrit par Ana Rodriguez)
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Rapport adressé au Commissariat de police de Montmartre.

Nous sommes en mesure de vous dévoiler que Michael Johanson est l’identité utilisée par notre agent Mikhailis Jokhansian pour son service en Occident. Citoyen arménien né en Angleterre, lors de l’exil de son père durant la période soviétique, et héros de l’indépendance arménienne et de la guerre du Haut-Karabagh, il s’est spécialisé en Technologie de l’armement. Nous avons profité de cela et de sa double nationalité, pour l’envoyer à la poursuite de la contrebande arménienne d’armes à Londres, en l’engageant dans une institution locale en tant que astrophysicien. Là-bas il a entamé une relation amoureuse impétueuse et inquiétante avec une française. Soudainement, il s’est plaint de sa vieille allergie pour les épices et il a quitté l’Angleterre pour Paris. À Paris, lorsque notre agent était sur le point d’atteindre la tête du gang, tout a dérapé et nous avons même perdu le contact avec lui. Étant donné qu’il avait accès à nos codes de sécurité et que nous présumons qu’il peut avoir touché de l’argent, nous avons envoyé un autre agent, Grigoris Nalvandian, dans le but d’entrer en liaison avec la dite française, redoutable séductrice, que nous soupçonnons aussi d'être en relation avec les trafiquants. Nous attendons votre collaboration en contrepartie de ces renseignements.

Le Chef du Département d’Intelligence du Ministère de l'Intérieur d'Arménie.

(écrit par Toni)

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Clarisse utilise Grigoris Nalvandian pour tuer Johanson ?

La Police m’a mis tout de suite en garde-à-vue. Le cafetier m’avait identifié comme la dernière personne ayant vu Johanson. Après avoir interrogé son ex-fiancée, Clarisse, je trouvais louche qu’elle veuille à tout prix retrouver Johanson pour l’inviter à prendre un verre de vin blanc et un dessert à la cannelle, son dessert préféré disait-elle. Johanson avait déjà confirmé notre rendez-vous à Paris après avoir reçu le message en code binaire envoyé depuis le ministère de l’intérieur arménien. 

Le jour de ma rencontre avec lui au café, nous avons pris un Pinot Blanc. Il m’a raconté la suite de ses recherches sur le gang de trafiquants. Voulant lui faire plaisir pour obtenir plus d’information, j’ai demandé au cafetier un tiramisu à la cannelle. Quand Johanson a vu le dessert, son visage est devenu bizarre. Johanson avait compris que cette macabre combinaison de vin et cannelle était une idée de Clarisse. Il a commencé à manger sans arrêt en me demandant de le laisser tranquille et je suis parti.
(écrit par José María Jimenez)
                                                            
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Lea, la serveuse du Loup Gris

Oui, madame l’inspectrice, je travaille comme serveuse depuis peu. Avant, j'étais femme de ménage. C'est vrai, j'ai menti au propriétaire, ma fille m'a aidé à faire un curriculum vitae. Mais j'avais besoin de boulot... Non, je ne sais rien cuisiner; chez moi, je ne prépare ni une omelette.  

Comment est-ce que je peux préparer les plats au café ? Grâce à ma voisine Lulu... Je lui téléphone quand je ne sais pas faire quelque chose et elle me l'explique. Non, je ne connais pas non plus toutes les épices qui sont dans ces boîtes.

Oui, j'ai préparé le tiramisu pour monsieur Johanson. Mais je l'ai fait comme Lulu m'a dit…  ou presque. J’ai mis en plus des épices de la boîte. Il était bizarre ce monsieur, il venait tous les jours, et recevait beaucoup de visites… de jolies femmes surtout et des messieurs sérieux… on aurait dit des truands comme dans les séries télé… Le pauvre, n’allez pas croire que je l’ai empoisonné !

(Écrit par Carolina Rigo)

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Rapport du laboratoire sur l'autopsie
Après une minutieuse analyse, nous avons pu déterminer les causes exactes de la mort de monsieur Johanson. Il s'agit d'un empoisonnement. En effet, nous avons trouvé différentes substances chimiques, très étranges dans notre pays, mélangées à des épices. Nous avons détecté une composante illégale en Europe qui est souvent utilisée dans des conflits armés pour tuer les troupes ennemies ou bien des espions. L'autopsie révèle qu'il est mort vers minuit, ce qui signifie que l'empoisonnement a eu lieu quelques heures avant. La thèse du suicide est définitivement écartée.
J'espère, monsieur le Commissaire, vous avoir aidé dans votre enquête et que le ou les assassins soit/soient rapidement arrêté(s).

(écrit part Laura Rodríguez)

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La détective privée payée par Clarisse. Une faible lumière...
Johanson avait quitté Londres soudainement pour éviter que ses parents soient arrêtés pour une affaire de contrebande d'épices exotiques. Il devait avoir la trouille qu'on découvre sa collaboration averc les services secrets arméniens. Je ne suis pas sûre que ce soit un suicide. Il faut encore suivre la piste de l'autre arménien, Grigoris Nalvandian, qui peut-être est en contact avec les trafiquants. Quand j'ai expliqué à Clarisse que l'enquête n'était pas finie  et que cela allait lui coûter les yeux de la tête, elle m'a répondu qu'il fallait que j'aille jusqu'au bout car elle voulait connaître toute la vérité.
(écrit par Magdalena Torelló)
                                                                  
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Nikita: une amie d'enfance.
Je suis Nikita, une bonne amie arménienne de Mikhalis, dit Michael. J'ai travaillé à Paris pour sa famille qui se dédiait au commerce d'épices exotiques. Il y est venu car il a découvert que des contrebandiers avaient fafriqué une substance semblable à la cannelle, produite de manière artificielle et mortelle à certaines doses selon les mélanges. Quelques jours avant sa mort Clarisse est venue le voir et ils se sont disputés. Je le sais parce que j'habite en face. Bien qu'ils ne soient plus ensemble, Clarisse est toujours aussi jalouse et elle lui en veut. Qui sait ce qui  peut se passer dans la tête d'une femme abandonnée  et blessée?

(écrit par Katarzyna)
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Ménage à trois: Navaldian, Clarisse et la cannelle.

Pauvre Mikhailis. Nous avions rendez-vous au Loup Gris, un café aussi gris que son nom. On avait demandé deux verres de vin et j'avais essayé de lui soutirer toutes les informations sur les trafiquants. Il m’avait raconté tout ce qu'il savait et qu’il avait peur pour sa vie. Il était tellement ingénu et confiant. À ce moment-là je lui ai dit toute la vérité. Clarisse et moi étions amoureux depuis longtemps et nous avions fait des projets. Il m'observait comme s'il ne voyait pas de quoi je parlais, il était resté de marbre. Nous avions fait un pacte avec le gang et nous allions toucher une bonne somme d'argent pour disparaître. Je lui ai avoué que nous avions réuni des indices grâce à lui. Quelqu'un devrait être le coupable, et ce serait lui. Clarisse et moi, nous avions mis au parfum les services secrets arméniens et avions fait passer Mikhailis pour un traître. L'Agence avait ordonné de l'éliminer.

Il était resté bouche bée. Alors j’avais sorti de ma poche un petit sachet et j'avais demandé un tiramisu à la cannelle. Son visage avait pâli. Clarisse m'avait dit qu’il comprendrait. Il m’a regardé fixement dans les yeux et m’a demandé de le laisser tout seul. Avant de sortir, je  lui ai dit que j’étais désolé et que c’était un brave type.

  

(écrit par Magdalena Nicolau)

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Le Parisien

Le mystère de Montmartre continue

Je suis Jean Maurier, journaliste du Parisien. J’ai suivi avec intérêt l’enquête de ma copine sur la mort de Michael Johanson. Longtemps après la mort de l’astrophysicien j’ai voulu reprendre le mystère de Montmartre parce que vraiment on ne savait pas qui avait tué  Michael Johanson. Dix mois plus tard, j’ai réussi à interviewer en exclusivité la dernière personne qui avait été avec lui. Nous avions un rendez-vous avec des questions prévues et dans un endroit inconnu (qu’il m’avait indiqué au dernier moment) pour savoir ce qui s’était passé réellement.

Au fil de l’interview, je me rendais compte qu’il ne répondait pas aux questions d’une manière claire. Finalement, je lui ai posé la dernière question : qui a vraiment tué Mikhailis Jokhansian? Et lui, avec un sourire ironique, m’a donné pour toute réponse : « Je crois que c’est évident : il a mangé le tiramisu….. ».

(Écrit par M del Mar Calafat)

                                                                                   FIN