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27 oct. 2014
Les thèmes polémiques 2016-2017
Concours du meilleur polar: une aventure collective. (EOI de Palma et d'Inca B2 et C1 de Palma: annulation de leur participation)
150 mots maximum par chapitre. Lecture en public du polar et remise des prix en décembre.
Fiche technique du Commissariat
Nom:
Prénom:
Nationalité:
Âge:
Situation de famille:
Profession:
Loisirs:
Heure:
Lieu:
Arme utilisée:
Objets retrouvés dans la poche de la victime:
Pistes:
Observations:
TITRE DU POLAR: DEUX ÂMES JUMELLES.
Chapitre 1: Gouttes sur la piscine écrit par Alfredo.
150 mots maximum par chapitre. Lecture en public du polar et remise des prix en décembre.
Fiche technique du Commissariat
Nom:
Prénom:
Nationalité:
Âge:
Situation de famille:
Profession:
Loisirs:
Type de mort:
Date: Heure:
Lieu:
Arme utilisée:
Objets retrouvés dans la poche de la victime:
Pistes:
Observations:
TITRE DU POLAR: DEUX ÂMES JUMELLES.
FICHE TECHNIQUE DU COMMISSARIAT écrite par le groupe et mise en forme par Marita
Nom : Denoir
Prénom : Marie Dauphine
Nationalité : Suisse
Âge : 55
Situation de famille : Mariée et séparée (pas
divorcée)
Profession : Elle travaille à la
banque
Loisirs et goûts : Nager, faire de la plongée sous-marine, aime le luxe, les bijoux, va au casino et
elle adore Patrick Bruel.
Type de mort : Noyée en mer
Date : 25 décembre
Heure : Minuit
Lieu: l’Ile Maurice
Arme : Pas d’arme
Autres
précisions: Elle est bien habillée ; elle a un papillon tatoué sur la nuque, et
des traces de doigts sur la gorge. La porte de sa chambre a été forcée, et sa
chambre est sens dessus dessous.
Objets retrouvés: son alliance et une enveloppe fermée sur la petite table
de la chambre
Pistes: Des traces de boue sur la moquette de la chambre.
Chapitre 1: Gouttes sur la piscine écrit par Alfredo.
Marie Dauphine buvait avec
délectation son cocktail. La goutte d’alcool dans celui-ci ne suffisait pas
à éloigner ses pensées. Le soleil brûlant altérait ses idées. Elle était
prisonnière de ses souvenirs et avait l’impression que sa sœur lui chuchotait :
« rassure-toi, le compte bancaire est bien caché et personne ne sait rien ».
Le code était heureusement imprimé dans sa mémoire à jamais. Des gouttes de sueur tombaient
sur le journal qui annonçait sa propre disparition. Que se passera-t-il après
avoir fait sa déposition à la Police ? se disait-elle à chaque petite gorgée.
Entre temps à la piscine de l’hôtel un jeune garçon la suivait du regard, un
regard sérieux et minutieux. Tout à coup,
elle aperçut une petite goutte de sang sec sur l’un de ses ongles de sa main de
gauchère alors qu’elle les avait soigneusement nettoyés, elle qui est si
perfectionniste. La chaleur, son trouble, l’alcool...
Chapitre 2: Au commissariat par Pilar.
À son bureau de Saint Louis, l'inspecteur Murinay relisait minutieusement la déposition de Jacqueline Denoir. Elle venait de dénoncer la disparition de sa soeur.
"Les deux soeurs jumelles étaient descendues au Méridien où, comme chaque année, elles passaient ensemble les fêtes de Noël. Elles choisissaient toujours une destination exotique pour fuir la civilisation et leur vie si routinière et si ennuyeuse. La veille de Noël, elle se mirent sur leur trente et un, Marie Dauphine passa prendre Jacqueline et elles se rendirent au restaurant pour la grande fête du Réveillon qui chaque année attire non seulement des touristes mais beaucoup de Mauritiens. Elles partagèrent une table avec un groupe d'amis français très gentils et également clients de l'hôtel. Après le dîner, Jacqueline se retira, prise d'un malaise, tandis que Marie Dauphine resta avec leurs nouveaux amis." ... le téléphone sonna et une voix inconnue annonça à l'inspecteur la découverte d'une femme noyée en mer.
Chapitre 3: La "belle" soeur écrit par Cristina.
Quand Jacqueline Denoir entra au commissariat, le personnel resta ébahi: on ne voit pas tous les jours la belle Anne Francois ! Son vrai nom de famille, Denoir d'après la déposition, n'avait rien laissé entrevoir et malheureusement, le visage de Marie Dauphine, à cause des ravages causés par l'eau, ne ressemblait plus à celui de sa spectaculaire soeur. En effet, Madame Denoir- Francois, avait été à ses 20 ans, un vrai sex-symbol en France: elle avait participé à une centaine de films avec beaucoup de succès. Néanmoins, à 30 ans, après avoir gagné une petite fortune, elle connut un riche producteur américain avec qui elle se maria. Elle se retira du cinéma presque aussitôt.
"Deux jumelles avec des vies tout à fait différentes" pensait Murinay. Jacqueline avait répondu à toutes les questions sans aucune hésitation, mais il y avait quelque chose de bizarre chez cette femme qui le chagrinait... ses mains, sa manière d'être...?
Chapitre 4: Les quatre français et Jean-Louis écrit par MªAntònia.
"Deux jumelles avec des vies tout à fait différentes" pensait Murinay. Jacqueline avait répondu à toutes les questions sans aucune hésitation, mais il y avait quelque chose de bizarre chez cette femme qui le chagrinait... ses mains, sa manière d'être...?
Chapitre 4: Les quatre français et Jean-Louis écrit par MªAntònia.
L’inspecteur Murinay décida
d’approfondir un peu plus au sujet des faits qui ont eu lieu le soir du réveillon
entre ce groupe d’amis français. Jacqueline commença à lui raconter : «
c’étaient quatre amis qui travaillaient ensemble (Pierre, Jean, George et
Jacques) dans un cabinet d’architectes. Curieusement, Jacques connaissait
Jean-Louis (l’ex-mari de Marie Dauphine) et cette coïncidence donna l’occasion
d’établir une conversation au sujet des affaires de son ex-mari, puisqu’ils
avaient été en contact pendant longtemps, à une époque où Jean-Louis comme
directeur du cadastre avait autorisé les plans d’une affaire importante et un peu louche suivie par leur cabinet d’architectures. »
L’inspecteur en profita
pour lui demander comment était la relation entre son beau-frère et sa sœur. « Marie
Dauphine en avait assez de ses flirts à répétition, tous charmants visages et
toutes courbes parfaites étaient bons pour lui, incluses bien entendu ma sœur
et moi-même. Un coureur de jupons et en plus un mari et ex-mari jaloux ! »
- Nous étions amis.
- Il y a des témoins qui disent que vous étiez plus que des amis, plutôt, que vous étiez amants.
- Ses témoins se trompent inspecteur.
- Vous savez parler créole, n'est-ce pas? et c’est sûr qu’une analyse graphologique de votre écriture révélera que celle-ci coïncide avec celle-là de la note, ou je me trompe? - Jacques resta stupéfait, Murinay avait tapé dans le mille, son bluff avait bien marché, l’inspecteur savait maintenant que Jacques avait écrit cette note et peut-être même qu’il avait tué Marie Dauphine.
- Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais si vous aviez une preuve contre moi je serais déjà en état d’arrestation n'est-ce pas? - Jacques se leva et se dirigea vers la sortie -, si vous voulez quelque chose de plus, vous devrez parler à mon avocat.
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil ces parfums d'autrefois
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil même si tu t'en vas
Chapitre 5: Marie Dauphine : victime ou bourreau ? par Mila.
Murinay ne savait plus
où donner de la tête. Le cadavre d’une touriste européenne surgi de la mer signifiait
beaucoup de problèmes. Ces maudits riches qui venaient rompre le calme de l’île
l’emmerdaient. Les seules pistes dont il disposait, une alliance et une
enveloppe qui contenait une note étrange que personne n’avait réussi à déchiffrer
jusqu’à maintenant. En plus, son idée d’interroger Jean-Louis, l’ex- mari
n’avait fait que compliquer la chose.
À première vue, la
victime n’était pas si innocente qu’elle le semblait.
« Mon épouse était une femme froide et calculatrice.
C’est vrai que je l’ai trompée, mais elle avait aussi ses propres aventures.
Notre relation était peu conventionnelle. Quel étonnement quand elle m’a
demandé la séparation et m’a exigé une somme disproportionnée en dédommagement.
Je n’ai pas eu d’autre option que de la lui donner, parce que sinon, elle
menaçait de révéler aux autorités une affaire un peu louche que j’avais eue quelques
temps auparavant. Ce dédommagement a presque signifié ma ruine. En conséquence,
je l’ai détestée plus que quiconque, mais je ne l’ai pas tuée. Peut-être, a-t-elle
été menacée par quelqu’un de plus dangereux que moi… »
Chapitre 6: L'angoisse de Martin par Marita.
Martin se réveilla en sueur. Le même cauchemar le tourmentait chaque nuit. Depuis le jour où il avait croisé le regard de cette femme, la plus belle qu'il avait connue, sa vie était un enfer. Serveur au bar de la piscine de l'hôtel depuis trois ans, il accumulait les conquêtes, son charme irrésistible attirait les regards de toutes les femmes seules sur son jeune corps bronzé et viril. Il jouait avec elles en leur faisant croire qu'elles étaient les seules dans son univers. Pauvres femmes riches!
Mais Jacqueline, elle, elle était différente, sa beauté l'avait envoûté. Malgré son âge, son corps semblait inaltérable. Elle était sensuelle et prenait un malin plaisir à flirter avec lui tous les jours pendant qu'elle se faisait bronzer au bord de la piscine, en sirotant sa flûte de champagne, elle ne buvait d'ailleurs que du bon champagne...et à chaque mouvement, elle lui permettait de l'admirer. Ce mouvement, il s'en souvenait encore, elle retirait ses cheveux et lui permettait ainsi de découvrir sa nuque tatouée qui le rendait fou.
Ils avaient un rendez-vous ce soir-là, après le réveillon de Noël mais il ne comprenait pas le motif pour lequel elle n'avait pas tenu parole. Martin la vit prendre le chemin de la plage avec sa soeur, Marie Dauphine, quelques minutes avant de finir son travail. Ces derniers jours, elle l'avait changé, elle était froide, elle ne le regardait plus.
Mais Jacqueline, elle, elle était différente, sa beauté l'avait envoûté. Malgré son âge, son corps semblait inaltérable. Elle était sensuelle et prenait un malin plaisir à flirter avec lui tous les jours pendant qu'elle se faisait bronzer au bord de la piscine, en sirotant sa flûte de champagne, elle ne buvait d'ailleurs que du bon champagne...et à chaque mouvement, elle lui permettait de l'admirer. Ce mouvement, il s'en souvenait encore, elle retirait ses cheveux et lui permettait ainsi de découvrir sa nuque tatouée qui le rendait fou.
Ils avaient un rendez-vous ce soir-là, après le réveillon de Noël mais il ne comprenait pas le motif pour lequel elle n'avait pas tenu parole. Martin la vit prendre le chemin de la plage avec sa soeur, Marie Dauphine, quelques minutes avant de finir son travail. Ces derniers jours, elle l'avait changé, elle était froide, elle ne le regardait plus.
Chapitre 7: La piste de Gaspard Leblond par Irene
Tard dans la nuit, l’inspecteur Murinay s’était endormi dans son bureau il
y avait quelques heures. Il était dans ses rêves: l’image
de Jean-Louis en train d’assassiner son ex-femme avec un couteau ; celle de Martin qui la désirait tellement qu’il n’est pas capable de contrôler
ses émotions et, finalement, la tue avec ses propres mains;
une femme noyée en mer et Jacques aux
alentours ; sa jumelle était aussi présente dans tout le rêve, comme spectatrice de toutes les scènes…quand soudain le téléphone sonna. L’inspecteur se leva d’un coup. « Allô? Qui me dérange à ces heures
de la nuit » Murinay transpirait à
grosses gouttes quand il entendit la voix de son collègue, l’inspecteur Gaspard
Leblond, qui, lui aussi se chargeait du cas. « Il est grand temps que tu
fasses quelque chose ! Mais j’espère que tu as une bonne raison de m’avoir
réveillé… » dit Murinay d’un air tout-puissant « Bien sûr,
inspecteur… on a déchiffré la note que Marie Dauphine avait dans sa chambre la
nuit de sa disparition ! » La voix de Gaspard paraissait très
inquiète. « … Il s’agit d’une phrase en langue créole écrite à la main et
qui est brouillée à cause des larmes… : Veux-tu m’épouser? ». Murinay n’avait qu’une pensée dans sa tête: ça avait un
rapport avec l’alliance…
Chapitre 8: Plus près
de la vérité? par Véronique.
L’inspecteur Murinay en
avait marre de ce cas, chaque nouvelle piste démontait sa théorie. Notre
victime avait un amant ici dans l’île, l’aurait-il demandée en mariage et lui
aurait-elle refusé? L’inspecteur jeta un coup d’oeil à la liste des suspects.
Il était 9:30, Murinay et
Jacques étaient dans la salle d’interrogatoire.
- Allons droit au but
Jacques, quelle relation aviez-vous avec Marie Dauphine?- Nous étions amis.
- Il y a des témoins qui disent que vous étiez plus que des amis, plutôt, que vous étiez amants.
- Ses témoins se trompent inspecteur.
- Vous savez parler créole, n'est-ce pas? et c’est sûr qu’une analyse graphologique de votre écriture révélera que celle-ci coïncide avec celle-là de la note, ou je me trompe? - Jacques resta stupéfait, Murinay avait tapé dans le mille, son bluff avait bien marché, l’inspecteur savait maintenant que Jacques avait écrit cette note et peut-être même qu’il avait tué Marie Dauphine.
- Je ne sais pas de quoi vous parlez, mais si vous aviez une preuve contre moi je serais déjà en état d’arrestation n'est-ce pas? - Jacques se leva et se dirigea vers la sortie -, si vous voulez quelque chose de plus, vous devrez parler à mon avocat.
Chapitre 9: Elle par Almudena.
L’inspecteur
resta au bureau. Il était coincé dans un fauteuil. En face de lui la photo de
Marie Dauphine Denoir. Il ne pouvait pas
s’arrêter de la regarder.
Une belle
femme blonde aux yeux bleus… La dernière fois qu’il l’avait vue par
hasard, c’était à Port Louis au concert
de Patrick Bruel, elle était assise à côté de lui avec un jeune homme qui avait
l’air fou d’elle, elle chantait les
chansons de Patrick Bruel par cœur d’une voix juste et envoûtante. Je m’en
souviens…
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil ces parfums d'autrefois
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil même si tu t'en vas
Ce n’est
pas possible que cette femme soit morte noyée, une femme qui avait une taille
mannequin, des yeux bleus comme l’océan, une taille qui ressemblait à celle
d’un mannequin et un corps athlétique, celui de la bonne nageuse qu’elle fut
autrefois… J’ai même lu dans la presse people qu’elle faisait de la plongée
sous-marine dans toutes les mers du monde. Elle aimait les bijoux, le luxe,
elle passait de nombreuses heures au casino sous le regard de tant
d’admirateurs inconnus… Quel mystère !
Chapitre 10: Alalila !!! par Verónica
Ça fait une semaine que
le corps sans vie de Marie Dauphine a été découvert et qu'enfin l’inspecteur
Murinay et Leblond avaient dans leurs mains les rapports sollicités à la banque
suisse pour laquelle la victime travaillait.
- Bon, Leblond, qu'est-ce
que tu peux me dire de tous ces nombres et comptes bancaires?
- Tout d' abord, nous savons
que Marie Dauphine a travaillé pour cette banque pendant 30 ans, elle était l'une
des meilleures consultantes des grandes fortunes d’Europe.
- Mais quoi?
- Il semble qu'il y a 3
mois, un de ses clients a perdu beaucoup d'argent dans une opération
financière, il s'agit de Vladimir Petrov, un homme d'affaires un peu louche ...
Alors, à cet instant
précis, un policier entra avec les analyses des traces de boue qu’il y avait
sur la moquette de la chambre de la victime.
- Inspecteur Murinay nous
avons déjà les résultats, la boue se trouve dans une zone près de la plage où
la victime a été retrouvée ... et la trace de pas trouvée dans la chambre a été
analysée aussi, ce sont des mocassins de la marque Bally de la pointure 43.
Chapitre
11: Enfin un coupable? par Magdalena
Quelques coups frappèrent à la porte. Il
était très tôt, qui pouvait bien venir à cette heure? pensait
Jacques en ouvrant d'un air assoupi. Son visage changea quand il
vit les inspecteurs Murinay et Leblond, accompagnés de deux
policiers.
- Monsieur Jacques Maurer, vous êtes en état
d'arrestation pour le meurtre de Marie Dauphine Denoir.
- Quoi! C'est une plaisanterie! Je suis innocent! Je
l'aimais!
Toutes les preuves vous accusent, l'analyse
graphologique de la note, l'empreinte des pas retrouvée dans la
chambre, et je suis sûr que si nous regardons dans votre maison on
va trouver des mocassins Bally. N'est-ce pas? C'est mieux que vous
téléphoniez à votre avocat.
Leblond était content d'avoir enfin bouclé l'affaire. Bien sûr que la presse locale se ferait l'écho de son travail.
Mais Murinay avait l'air pensif. Il y avait quelque chose qui ne
collait pas et son intuition n'avait pas l'habitude de le trahir. Il
savait que cela n'était pas encore fini. Cet homme était innocent.
Et si...
Chapitre 12 et 13: L’affaire Denoir-Maurer fait la une par Magatte et MªGabriela
Et si quelqu’un d’autre était en train d‘essayer de faire accuser Jacques
Maurer ? L’inspecteur Murinay se torturait l’esprit.
Il ne pouvait pas oublier le visage de Jacques Maurer lui assurant qu’il aimait vraiment Marie
Dauphine : c’était l’attitude d’un innocent amoureux. Cependant, dans tous les
journaux mauriciens, l’assassinat de madame Denoir et l’arrestation de Jacques
Maurer, son vil assassin, grâce à l’excellent travail policier de Murinay,
faisait la une.
Le Défi, l’un des journaux les plus lus de l’Île, couvrait d’éloges
enthousiastes l’inspecteur Murinay et son équipe de braves limiers :
« L’inspecteur Murinay partira à la retraite en ayant brillamment résolu le
crime de la femme noyée en mer le 31 décembre dernier».
Entre-temps, à l’autre bout du monde, plus précisément au Brésil, deux
sœurs …prenaient du bon temps sur une belle plage de Copacabana, dans un
hôtel sept étoiles. Il faisait beau ce
jour-là, alors elles en ont profité pour
bronzer en buvant le meilleur cocktail qu’offrait l’hôtel.
En lisant les journaux,
elles s’aperçurent de l’arrestation de Jacques Maurer comme coupable du meurtre
de Marie Dauphine.
Tout le monde aurait pu remarquer leur joie sur leurs visages, tellement
elles étaient radieuses et heureuses qu’enfin Jacques puisse payer pour elles.
Cependant, elles décidèrent alors, d’un air malicieux, de célébrer cette
victoire en allant au bar de l’hôtel pour ouvrir une bouteille de champagne.
Dans le bar, se trouvait un jeune serveur très charmant, encore un...
Dans les journaux, on voyait la photo de Marie Dauphine, mais elles étaient
tellement contentes qu’elles ne lui ont pas donné d’importance. Ce qu’elles ne
savaient pas c’est que le serveur comprenait bien le français.
Assise au bar, Jacqueline posa le journal sur la chaise d’à côté sans s’en
rendre compte. Après s’être bien éclatées, elles décidèrent de monter dans leur
chambre pour se reposer.
Le serveur, en nettoyant
le bar a trouvé le journal et l’a lu…
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