27 mai 2020

LE BHOUTAN : LE PAYS DU BONHEUR ?

Le Bhoutan est un petit et curieux pays au cœur de l'Himalaya, emboîté entre deux géants, la Chine et l'Inde. Avec moins de 800.000 habitants et une extension similaire aux Pays-Bas ou la Suisse, il a miraculeusement survécu à la voracité de ses deux voisins. D'autres anciens royaumes de la région ont subi(e) un sort moins enviable (pire sort) : le Tibet, occupé par la Chine depuis 1950 ; Sikkim et Assam annexés par l'Inde et, enfin, le Népal, victime d'une histoire récente de corruption et d'instabilité, et frappé par des tremblements de terre et des inondations moussoniques ces dernières années.

Compte tenu de ce contexte, le Bhoutan aurait pu faire pire. Après la fin du Raj britannique, il rejoint le nouvel état indien en 1947, mais accède à l'indépendance deux ans plus tard - bien qu'il confie la gestion de ses relations extérieures à l'Inde - et continue comme royaume absolu(e) jusqu'en 2006, lorsque la transition vers une monarchie parlementaire a eu lieu.

Pour se faire une idée de la particularité du Bhoutan, il suffit de rappeler que dans les années 1970 le quatrième roi a inventé le concept de « Bonheur National Brut » comme substitut du « Produi(c)t Intérieur Brut » afin de masquer la pauvreté du pays et que jusqu'en 1999 la télévision et Internet étaient interdits.

Considéré le pays le plus bouddhiste du monde, la chasse, la pêche, les abattoirs d'animaux, l’escalade et même fumer sont interdits au Bhoutan. En plus des interdictions, il y a aussi pas de nombreuses (mal d’)obligations : par exemple, le costume traditionnel - le Gho pour les hommes et le Kira pour les femmes - est obligatoire pour les Bhoutanais dans d'innombrables endroits et occasions.

Afin de préserver son identité et de limiter le nombre de visiteurs, le Bhoutan ne permet pas les voyages privés et il faut donc engager une agence officielle autorisée par le gouvernement qui, en échange d'un tarif journalier (d’une tarife journalière), fournira au (le) voyageur une voiture avec chauffeur, un guide local, hébergement dans un hôtel trois étoiles, les billets d’entrée à tous les sites d’intérêt et trois repas par jour.

Oui(s), je le sais, beaucoup d'entre (de) nous aimons voyager librement, mais ici peut-être on peut faire une petite e(é)xception et, accompagné de cette suite privilégiée, transiter tout au long du pays sans hordes (turbes) de touristes et profiter de spectaculaires paysages ou(où) randonner parmi de(s) denses forêts, des ruisseaux d’eaux cristallines et des montagnes aux (à) sommets enneigés vaut le détour. Bien sûr, il y a toujours l’option de se relaxer et de méditer dans nombre  (plein) de temples bouddhistes entourés d’une nature d'une (e) beauté exceptionnelle ou bien admirer de(s) formidables palais profusément ornés de(en) bois polychromé.

Un incontournable est le monastère bouddhiste Taktshang, qui(e) signifie « Le Nid du Tigre », construit au XVIIe siècle, accroché à une falaise à 3.120 mètres d’altitude, qui comprend un ensemble de sept temples et qui constitue sans doute l’un des plus précieux lieux sacrés d’Asie. Pour l’atteindre il faut marcher à pied en haut de la montagne pendant plusieurs heures, bien qu'on puisse (si bien on peut) faire la première portion de l’ascension sur le dos d’un petit cheval tibétain. L’effort vaut la peine et cette expérience, à elle (même) seule, mérite bien le voyage au Bhoutan.

Bref, une excellente option à considérer pour une vraie escapade de dépaysement qui ne vous laissera pas indifférents. Ah, et n’oubliez pas de prendre un siège côté hublot dnas (à) l’avion si vous ne voulez pas rater le spectaculaire panorama de la chaîne de l’Himalaya vue à vol d’oiseau !

Très beau récit de voyage Xisco. En effet, ce voyage semble mérité le détour.

RED_CATALINA


MON VOYAGE AU VIETNAM
Cette description est la première que j’ai faite dans (à) mon Livre de voyages, et j’ai le plaisir de la publier dans notre revue « Le Mag voyageurs du monde », où on partage nos expériences de voyageurs routards, toujours curieux et fouineurs (inquiets).
Je suis allée au Vietnam en (le) 2010. Il  y avait longtemps que je sentais l’appel du voyageur, mais cette année-là  j’avais (ai) décidé enfin (par fin) de quitter ma zone de confort pour partir à la découverte du monde. Je voulais faire cette expérience quand j’avais vingt ans,  mais la dépendance qu’alors j’avais de ma famille, qui priorisait que j’investisse(ais) mon (le) temps en  formation, m’avait fait abandonner ce désir. Dix ans après, sur la trentaine,  quand je me suis sentie la seule maîtresse de ma vie, j’ai repris mon envie de voyager,  j’ai décidé de laisser pour une année mon boulot,  j’ai pensé et j’ai organisé ce premier voyage,  je suis partie à l’aventure avec mon plus léger bagage dans un sac à dos et je suis arrivée au pays qui a été  ma première destination, le Vietnam,  dans un circuit qui m'amènerait (me porterait) jusqu’en Australie et Nouvelle (euve) Zélande.
Ainsi, j’ai pris un avion de Bruxelles à Saïgon, et j’ai été tout de suite fascinée par cette ville qu’on appelle aussi Hô Chi Minh Ville, « la ville qui ne dort pas », la plus grande et le cœur économique du pays. Quand je suis arrivée au centre-ville, j’ai tout à coup saisi la différence qui existe entre le monde occidental et l’oriental : j’ai découvert les rues pleines de scooters bourdonnants,  des bâtiments modernes au bas desquels se trouvent les boutiques traditionnelles…  J’y suis restée quatre jours et j’ai fait le parcours touristique typique : la cathédrale Notre-Dame, les vestiges coloniaux et de la guerre et le centre-ville. J’ai fait une visite guidée des tunnels de Cu Chi et le delta du Mékong et  je me suis déplacée à vélo à la station balnéaire de Mui Ne, où j’ai apprécié l’odeur de la mer et la beauté des plages de dunes de sable blanc(he).   Après, j’ai pris un train de nuit qui m’a amenée (apporté) à Danang et à Hoi An, où j’ai passé trois jours au (en) calme, visitant le port, la ville, les boutiques artisanales, le marché alimentaire et des petits stands (endroits) de cuisine  vietnamienne. Je suis allée en scooter à la Montagne de Marbre, où je suis restée bouche bée devant les (avec ses) sculptures, et puis j’ai pris le bus qui m’a amenée (portée) à Hue, où j’ai visité la forteresse de la Citadelle et le palais de la Cité Impériale.
J’ai fini ma découverte du pays en restant trois jours à Hanoï, le  centre de la culture, la politique et de l’éducation du Vietnam. C’est dans cette ville où j’ai goûà (de) l’histoire et à (de) la culture du pays. J’ai visité  le lac, le Musée d’ethnographie et celui d’histoire du Vietnam ;  j’ai adoré un spectacle de marionnettes sur l’eau et le vieux quartier d’Hanoi, avec ses odeurs, ses petits stands de nourriture, ses marchés pleins de fleurs, de fruits, de légumes et d’épices ;  et j’ai beaucoup apprécié  la visite au marché nocturne de la rue Hang Dao, tout plein de gens(t) et de convivialité.
La nourriture vietnamienne étant un de mes principaux intérêts, j’avais décidé de la goûter surtout à Hanoï, le dernier des lieux qui étaient dans mon itinéraire de visite du (au) pays. J’avais prévu un budget suffisant pour me donner un vrai plaisir de gouts, odeurs et couleurs dans ce domaine (champ) : j’ai goûté (des) nouilles de riz, poulet, omelettes, crevettes, poisson frit et grillé, vermicelles et herbes aromatiques. Ah, comme c’était bon !
Mes chers amis, je vous recommande vivement de voyager au Vietnam, de connaître le nord, le sud et le centre, sa nature et ses côtes, ses habitudes, l’amabilité de ses  gens et sa culture nourricière. Vous y serez toujours émerveillés !

Catalina, tu commets fréquemment des erreurs avec ce verbe, porter c'est porter quelque chose dans ses bras ou avoir sur soi un vêtement.

Un très beau récit de voyage Catalina

LA PEINE DE MORT DANS LE MONDE

En 2017, il y a 142 pays dans le monde qui ont aboli la peine de mort, soit en droit soit en pratique, tandis que la Russie maintient un moratoire sur les exécutions depuis 1999.
Durant l’année 2017 presque un millier d’exécutions ont eu lieu dans 23 pays du monde, 84% desquelles concentrées en seulement quatre pays : l’Iran, l’Irak, le Pakistan et l’Arabie Saoudite. Cependant, on n’a pas de données sur la Chine, le pays qui exécute le plus grand nombre de prisonniers dans le monde et où le nombre d’exécutions est classé secret d’état (État), comme (également qu’)au Vietnam.

En regardant les statistiques par continents, on remarque que la plupart des pays dans lesquels le plus d’exécutions sont recensées se trouvent en Asie et en Afrique, alors qu' (lorsque) en Europe, il y a seulement (y a-t-il) un pays où les exécutions ont encore lieu –la Biélorussie- et en Amérique, ce sont les États-Unis qui remportent le record. Quant aux formes d’exécuter la peine de mort, l’injection létale est administrée aux États-Unis et au Vietnam ; on utilise la pendaison en Egypte, Jordanie, Irak, Koweït, Pakistan, Bangladesh, Singapour et Japon ; la décapitation est appliquée en Arabie Saoudite ; le peloton d’exécution est la modalité choisie en Somalie, aux Émirats Arabes Unis et en Corée du Nord. Il y aussi des pays qui combinent deux systèmes d’exécution : la Chine alterne l’injection létale et le peloton d’exécution et l’Iran se sert de la pendaison et des exécutions publiques.

Bon travail 15/20 Il manque peut-être une petite phrase au début pour introduire le sujet et la source

22 mai 2020

La peine de mort est toujours vivante dans le monde

On est toujours enclins(e) à penser que l'espèce humaine est en progression constante vers des stades supérieurs de respect des droits humain(e)s élémentaires, si bien qu'on espère avoir laissé en arrière depuis (il y a) longtemps les idées barbares de la justice sanglante et de l'œil pour l'œil.

La réalité mondiale est bien différente. La peine de mort est toujours vivante dans le système judiciaire de trop de pays, même si quelques-uns d'entre eux sont censés être parmi les plus développés du monde.

Jetons un coup d'œil à l'information fournie par Amnesty International concernant l'état de la peine capitale dans (tout) le monde et les exécutions judiciaires effectuées en 2017. Les chiffres donnent la chair de poule:// Il y a eu, en 2017, 993 exécutions recensées dans 23 pays, sans tenir compte de celles effectuées en Chine, pays étant le plus meurtrier du monde en matière de peine de mort mais qui considère son nombre d'exécutions comme un secret d'état. Parmi les exécutions connues, 84% ont eu lieu en Iran, en Irak, au (en) Pakistan et en Arabie Saoudite. En Europe, la Biélorussie est le seul pays qui applique encore la peine capitale, la Russie ayant maintenu un (son) moratoire depuis 1999.//
Il est à noter (remarquable) que des pays surdéveloppés comme les États-Unis el le Japon pratiquent encore ce châtiment extrême.// Concernant les modalités différentes d'exécution et les pays qui les appliquent, l'information communiquée est la suivante:// Par injection létale: les États-Unis et le Vietnam.// Par pendaison: l'Égypte, la Jordanie, l'Irak, le Koweït, l'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, (le) Singapour et le Japon.// Par peloton d'exécution: la Somalie, les Émirats Arabes Unis, la Chine et la Corée du Nord.// Par décapitation: l'Arabie Saoudite.// Finalement, il est aussi à remarquer qu'en Iran et en Chine on pratique des exécutions publiques.// On dirait que nous sommes toujours au Moyen Âge!

Bon travail 15/20

16 mai 2020

Papa est mort et ce n’était pas trop tôt!// J'ai encore du mal à y croire.// Le voilà, allongé, tranquille, l'air (de) bon enfant, comme un gros ange endormi. La profusion énorme de décorations sur son corps ne permet guère de reconnaître son costume militaire préféré, celui d'amiral de marine.// Entouré de sa famille, loué et béni mille fois par l'Église, exalté par son peuple, acclamé enfin par tous comme le bienfaiteur de la nation. Il peut être satisfait!// Cette tradition nationale des funérailles à cercueil ouvert me semble tellement une mascarade que je n'arrive pas, par moments, à me retenir de rire. Tout le monde (combien? mille? deux-mille?) dans la cathédrale se montre mis sur son (dans leur) trente-un; bien entendu, avec des vêtements de deuil strict. Mais on le sait bien et on doit l'assumer: cette cérémonie n'est qu'un acte social et même (encore politique qu'on doit seulement franchir. Patience!// De temps en temps je regarde les présents. Parmi eux je trouve quelques-unes des maîtresses de mon père. Il y en a quinze ou vingt. Du moins celles qui sont de ma connaissance.// J'y vois aussi une représentation nombreuse des hommes d'affaires avec qui mon père a fait sa grande fortune. Quelle chance, celle d'être légalement intouchable!// L'archevêque est en train de finir son homélie. Il ne cesse de répéter des expressions telles que:// - Un homme si juste!// - Un homme si gentil!// - Un homme si simple!// - Un homme si dévot!// - Un homme toujours si jeune!// Ces propos et le parfum si fort des bouquets de fleurs, des couronnes énormes, me rendent malade. Soudain, je suis sur le point de vomir. Mais attention! Il faut sauver les apparences! Je me calme et j'adopte la mine des hommes forts, vertueux et contrôleurs de leur destinée.// Oui, papa est mort, et comme j'en suis ravi! J'aurais souhaité qu'il meure avant, longtemps avant.// Mais je vais rattraper le temps perdu.// Dorénavant…c'est moi le roi!// Mai 2020.

Bon travail Toni  16/20