31 janv. 2020

Fil de discusion: souvenirs


Nos souvenirs, sont-ils des trésors ou des fardeaux? Doit-on oublier pour être heureux ?

Le cerveau humain a tendance à oublier, inconsciemment, les souvenirs  malheureux. Avec le temps, on ne se rappelle plus que des pensées heureuses. L’hypnose est donc utilisée(er) par les psychiatres pour faire affleurer les afflictions du passé qui se prolongent de nos jours, afin (à fin) de les traiter. La nature pense que oui, il faut oublier pour continuer, mais parfois (des fois) il faut y revenir pour guérir les blessures.

Et pourtant, même si on oublie les détails des réminiscences négatives, il(c’)est aussi vrai qu’on garde une sorte de sensation désagréable (opposant) qui nous éloigne des lieux ou des personnes qui nous ont  fait du mal. De la même manière que la culture est ce qui reste quand on oublié ce qu’on a étudié, les sensations inexpliquées sont les vestiges des situations vécues dont on ne se souvient plus.

Quant aux souvenirs heureux, ils restent dans notre mémoire grâce à un mécanisme qui enregistre un événement qui nous a plu ou une relation mentale qu’on a réalisée de ce fait avec quelque chose qui nous plaît ou nous intéresse. Donc, ce(ils) sont eux les (des) vrais trésors qu’on garde dans la mémoire pour les revivre pour toujours.

Bonne réflexion  exprimée de façon très correcte et nuancée

14,5/20

20 janv. 2020

Fil de discussion : L'abattage animal est-il un crime?

D'abord je dirais que ce (celle-ci) n'est pas une question bien posée. Parce que cela serait comme se demander si la nature, elle-même, est criminelle. Ce(lle-ci) serait une question stupide à laquelle il ne vaudrait pas la peine de répondre. Non seulement la mort provoquée d'êtres vivants par d'autres êtres vivants (depuis les plus primaires jusqu'aux plus évolués) existe depuis toujours dans la nature, mais cette réalité est l'un des piliers fondamentaux pour l'existence de la vie telle(ment) qu'on la connaît. Appeler crime, assassinat, les (aux) morts d'(es) animaux (pour les consommer ou pour les affronter) causées par d'autres animaux serait appliquer à la nature des critères humains de moralité absolument étrangers à l'essence de la nature. Et l'homme n'est qu'un animal qui, depuis l'aube de l'espèce, a tué d'autres animaux pour les manger, pour survivre. Ceci dit, à mon avis, une bonne question serait de se demander si la surconsommation de viande n'est pas aujourd'hui une agression à la nature. Pour moi, sans doute. Il suffit de voir les conséquences environnementales terrifiantes causées par l'élevage à grande échelle pour répondre à la forte demande mondiale de viande. Mais aussi la consommation excessive de viande est même une agression à la santé des personnes largement démontrée. D'un autre côté, évidemment je considère que les abattages devraient se faire avec le plus grand respect du (aux) bien-être des animaux jusqu'à leur mort. Il(C')est vrai que cette idée relève d'une vision éthique humaine, plutôt que naturelle. Un lion n'a aucune préoccupation pour la souffrance de sa proie. Mais éviter des souffrances inutiles est un privilège de notre intelligence. Et, bien entendu, même si j'aime de plus en plus le végétarisme, je crois que tout le monde a le droit de manger de la viande et la liberté de faire le choix.

19 janv. 2020

Fil de discussion: abattage


L’abattage animal est-il un crime ?

Manger d’autres organismes des échelons inférieurs de la chaîne (du réseau) alimentaire est dans la nature. Donc, on pourrait dire non, l’abattage animal n’est pas un crime. Et pourtant, de plus en plus on connaît des personnes qui deviennent  végétariennes ou végétaliennes pou(a)r des raisons éthiques. Le second groupe ne veut même pas manger d'(des) œufs, de(du) lait ou n’importe quel produit d’origine animal. L’élevage et surtout l’abattage des animaux sont des processus(ès) obscurs et cachés qu’on ne connaît pas tellement. Alors (Pendant) que la production de poisson est assez régulée obligeant les fournisseurs à donner toutes (une) sortes d’informations en relation avec la provenance et le type de pêche employée, l’origine de la viande et la procédure de traitement de l’animal nous sont inconnus. Malgré cela, on a tous dans la tête des images terribles de maltraitance et de souffrance des bestiaux dans les cages, pendant le transport ou juste avant de mourir. Et ça peut continuer parce qu’on n’a pas besoin de regarder cette souffrance et le découpage de la viande en morceaux bien petits nous empêche de nous rappeler que ça a jamais été un animal vivant(e). Les rayons (étagères) des supermarchés sont plein(e)s de morceaux de viande parfaitement coupés et remplis des sous-produits, enveloppés des plastiques spéciaux qui maintiennent la marchandise en bon état quelques jours de plus.

Mais les esprits commencent à s'(e r)éveiller. Les consciences travaillent à nouveau et on commence à questionner cet élevage industriel et la surconsommation de viande. L’alimentation végétarienne est disponible déjà dans les supermarchés quotidiens, et même les plus carnivores essaient de réduire le nombre de(s) steaks par semaine, que ce (oique ça) soit par éthique, pour des (par) raisons climatiques ou de santé.  L’avenir est-il peut-être dans la viande préfabriquée ?