Fil de discussion (page 95)
Ce nouveau fil de
discussion nous demande si on peut réduire notre (la) consommation personnelle sans
abîmer l’économie du pays. Et ma première pensée à ce sujet est : est-ce
que l’économie globale et celle du citoyen sont vraiment liées (enlacées) ?
Pendant les dernières crises qu’on a vécues(t) en Espagne récemment, on a vu comment les différentes variables qui
définissent l’économie d’un pays dansaient vers le haut et vers le bas, pendant
que le budget des citoyens, loin d’être corrélé avec, coulait inexorablement. Dans (des) plusieurs cas, on voyait comment les entreprises, juste
par précaution, réduisaient les salaires de leurs employés ou les viraient
carrément. Comme le philosophe Pierre Rabhi
mentionne dans son livre Vers la
sobriété heureuse, l’économie globale est autant dirigée par les marchés que (comme) par la peur, l’avidité ou l’émotion.
D’ (une) autre part,
on est sûr que, en réduisant notre consommation, on apaisera la situation
climatique de la planète et on reprendra un style de vie plus équilibré et
assurément plus joyeux. En éliminant la
servitude qui nous attache aux articles superflus, le plaisir artificiel inventé
par les publicistes sera remplacé par le véritable bonheur des éléments de la
nature.