20 févr. 2020

Chers lecteurs,

Tout en participant à (en) ce forum de discussion sur le sujet “La jalousie, c’est une preuve d’amour?" je vous communique ma pensée.

Je crois que la jalousie est un sentiment  de réponse émotionnelle à la peur de perdre l'objet amoureux.  C’est une passion, un sentiment ordinaire, naturel, je pense que biologique et atavique ; on peut l’observer aussi dans beaucoup de couples d’animaux (par exemple les lions) qui défendent la propriété de leur (son) partenaire et,  avec ça,  la survie de leur (son) groupe familial.  On peut dire, dans ce sens, qu’elle a un coté non négatif, et qu'elle peut aussi exister (se donner) dans (beaucoup) de nombreux types de constructions sociales : dans le couple, dans les relations de frères et (de) sœurs, dans les relations de travail, de voisins...
Quand à la jalousie amoureuse, s’il y a eu perte ou risque de perte de la personne aimée, elle est (va) normalement accompagnée d’autres réponses émotionnelles de douleur, souffrance,  rage, anxiété, insécurité, angoisse, sentiments de vulnérabilité et de fragilité... On peut considérer que cette manière de jalousie n'est pas mauvaise si elle est contrôlée et équilibrée, et si elle respecte la liberté de l’autre personne. Mais le danger vient si elle dépasse (surpasse) la ligne rouge et devient(ne) une passion incontrôlable, un sentiment de domination, une volonté de contrôle et de possession de l’autre, et porte atteinte à sa (contra) sa liberté.  C’est le cas de la jalousie pathologique, qui n’a rien à voir avec l’amour, parce qu’elle est paranoïaque et frôle la violence, les mauvais traitements (le mal traitement) et, dans des situations extrêmes - mais malheureusement très  réelles - peut porter à l’assassinat du (ou de la) partenaire. C’est le syndrome d’Othello, le délire de la jalousie maladive, un trouble psychologique qui doit être traité par des spécialistes de santé mentale, parce que sans aide thérapeutique il va faire (former) partie pour toujours de notre personnalité.

Il faut que nous réfléchissions sur le besoin d’avoir des relations saines, respectueuses de (avec) la volonté de l’autre personne, que nous voyions que les relations amoureuses ne sont pas inconditionnelles, que nous acceptions que l’amour puisse finir et que chaque partenaire du couple puisse renouveler son chemin particulier.

Nous avons hérité culturellement d'une pensée qui subordonne les femmes aux hommes, et cette pensée reste dans notre inconscient : les hommes se sentent les dominateurs, les sauveteurs et les protecteurs de la femme et de la famille, et  les femmes ont aussi intériorisé et naturalisé cette pensée, qui vient de la domination patriarcale, et elles en font (de) la projection dans la vie quotidienne.

Seule(ment) l’éducation égale des garçons et des filles, dès (de) la naissance, pourra changer les choses, mais ça sera peut-être au cours (long des) du temps. Maintenant je crois qu’il faut être vigilant et avoir conscience que la jalousie montre la haine et la méfiance,  et que c'(ça est) contraire au sentiment apaisé et généreux de l’amour. En plus, comme elle peut(-)être aussi une manifestation de violence et de contrôle d'autrui,  il faut nous méfier (maintenir en garde) de qui nous dit “sans toi je ne peux pas vivre”, parce que ces mots cachent un désir de possession et de dépendance qui est très dangereux parce qu'il détruit la personne.

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