Sujet 2 : Selon vous, quel est le message du film?
Le film « les enfants du marais » de Jean Becker (1999), adaptation
cinématographique du roman homonyme de Georges Montforez (1958), nous communique, essentiellement, que la
vie simple et naturelle, donne plus de satisfaction et de bonheur que la vie consacrée (dédiée) à l’ambition et à l’accumulation d' (de l’)argent et de (du) prestige social.
Le
film est une apologie de la nature, une ode à la vie qui se contente avec les
ressources qu’on peut obtenir du terroir. Il est un hommage à la terre, au
paysage du marais, à la montagne, aux animaux, à l’honnêteté et à l’amour pour les (aux) amis et (à) la famille.
Le film est la chronique de la vie simple
et tranquille d’un petit village de Loire, dans un contexte général social et politique de changement, dans les années (aux ans) 30 du XXème siècle. C’est la période
nommée des « années folles », d’intense activité sociale, culturelle (ale) et artistique qui commence après la Première Guerre Mondiale et se termine en 1929
avec le début de la Grande Dépression, en France. Le film montre une population
qui veut s’amuser, qui fait la fête : on peut y voir(e) les gens qui animent
le marché, les cafés (cafétérias) et les trains, les poilus qui se soulagent des
souffrances qu’ils ont vécues pendant (à) la guerre…; on y voit aussi l’apparition du
jazz, l’économie croissante, l’intérêt pour (par) la culture… Il est un portrait doux
d’une France en reconstruction qui récupère la joie de vivre après (âpres) des années
de guerre et de privation.
Le film nous présente des gens du marais qui ont pour seule richesse celle qu’elles peuvent
obtenir de la nature. Cet aspect leur apporte une vie comblée et épanouie, car
ils travaillent seulement ce dont ils ont besoin ; ils mangent et négocient avec
les produits qu’ils obtiennent de la terre et du marais (les escargots, les
poissons, les grenouilles, le muguet), ils ont soin d’eux-mêmes et des gens qu’ils
aiment… En définitive, ils nous montrent le bonheur qu’apporte à la personne un
mode Emmaüs de vivre. C’est un monde
contemplatif et rédempteur qui fait devenir bon celui qui avant était mauvais (comme
c’est le cas du boxeur).
Du point de vue d’aujourd’hui, on peut penser qu’il est
naïf ; en fait, certaines critiques le qualifient de réactionnaire et de passéiste parce qu’il présente la vie de cette
période comme un Eden, totalement irréelle[1].
Je pense que c’est vrai qu’il est très léger, mais il s’adapte au roman ; il
semble que ni Montforez ni Becker n'ont voulu nous communiquer des réflexions de
caractère politico-social.
Je pense que le film nous communique, en définitive, une philosophie
de vivre, poétique, irréelle, mais réconfortante ; une belle histoire(rie) agréable à voir et émouvante à sentir. En ce temps de confinement que nous vivons (avons), je confesse que moi, avec ce film, j’ai rêvé à la nature, aux espaces
ouverts et aux montagnes, aux lacs
et à la mer, et ça m’a fait du bien.
Bon travail Catalina 15/20
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