18 avr. 2020

Les enfants du Marais


Sujet 2 : Selon vous, quel est le message du film? Le film « les enfants du marais » de Jean Becker (1999), adaptation cinématographique du roman homonyme de Georges Montforez (1958),  nous communique, essentiellement, que la vie simple et naturelle, donne plus de satisfaction et de bonheur que la vie consacrée (dédiée) à l’ambition et à l’accumulation d' (de l’)argent et de (du) prestige social.
Le film est une apologie de la nature, une ode à la vie qui se contente avec les ressources qu’on peut obtenir du terroir. Il est un hommage à la terre, au paysage du marais, à la montagne, aux animaux, à l’honnêteté et à l’amour pour les (aux) amis et (à) la famille.
Le film est la chronique de la vie simple et tranquille d’un petit village de Loire, dans un contexte général social et politique de changement, dans les années (aux ans) 30 du XXème siècle. C’est la période nommée des « années folles », d’intense activité sociale, culturelle (ale) et artistique qui commence après la Première Guerre Mondiale et se termine en 1929 avec le début de la Grande Dépression, en France. Le film montre une population qui veut s’amuser, qui fait la fête : on peut y voir(e) les gens qui animent le marché, les cafés (cafétérias) et les trains, les poilus qui se soulagent des souffrances qu’ils ont vécues pendant (à) la guerre…; on y voit aussi l’apparition du jazz, l’économie croissante, l’intérêt pour (par) la culture… Il est un portrait doux d’une France en reconstruction qui récupère la joie de vivre après (âpres) des années de guerre et de privation.
Le film nous présente des gens du marais qui ont pour seule richesse celle qu’elles peuvent obtenir de la nature. Cet aspect leur apporte une vie comblée et épanouie, car ils travaillent seulement ce dont ils ont besoin ; ils mangent et négocient avec les produits qu’ils obtiennent de la terre et du marais (les escargots, les poissons, les grenouilles, le muguet), ils ont soin d’eux-mêmes et des gens qu’ils aiment… En définitive, ils nous montrent le bonheur qu’apporte à la personne un mode Emmaüs de vivre.  C’est un monde contemplatif et rédempteur qui fait devenir bon celui qui avant était mauvais (comme c’est le cas du boxeur).   
Du point de vue d’aujourd’hui, on peut penser qu’il est naïf ; en fait, certaines  critiques le qualifient de réactionnaire et de passéiste parce qu’il présente la vie de cette période comme un Eden, totalement irréelle[1]. Je pense que c’est vrai qu’il est très léger, mais il s’adapte au roman ; il semble que ni Montforez ni Becker n'ont voulu nous communiquer des réflexions de caractère politico-social.
Je pense que le film nous communique, en définitive, une philosophie de vivre, poétique, irréelle, mais réconfortante ; une belle histoire(rie) agréable à voir et émouvante à sentir. En ce temps de confinement que nous vivons (avons), je confesse que moi, avec ce film, j’ai rêvé à la nature, aux espaces ouverts et aux montagnes,  aux lacs et à la mer, et ça m’a fait du bien.

Bon travail Catalina 15/20


[1] Jérémy Gallet    https://www.avoir-alire.com/les-enfants-du-marais-la-critique-du-film

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