22 oct. 2019

Fil de discussion: Séries vs films

Voilà ça y est, premier fil de discussion de l'année en marche !
Et le thème est prêt à servir des opinions contrastées... Moi je suis bien d'accord avec les (des) opinions exprimées par les deux camarades (pour nôtres deux collègues) qui ont déjà laissé leur(s) avis.
Comme Marian, je pense que la différence de format entre série et film n'implique pas nécessairement de différences de qualité comme produit audiovisuel (évidemment, on connaît(isse) tous de bonnes et mauvais(s)es séries, de(s) bons et ma(o)uvais films). Et bien sûr(e), je me félicite de son optimisme en ce qui concerne (envers) le futur de la création audiovisuelle!
Je partage aussi la préoccupation de Manu pour /envers les effets de la généralisation des plateformes VOD sur les salles de cinéma, qu'on appelle déjà "classiques", envers la modernité des logiciels et appareils audiovisuels pour la maison. Ce qui me rassure (calme), c'est de voir que lui il est bien équipé pour faire face à toute possible conséquence, armé(e) de ses (ces) pop corns. ;)
Ainsi, à mon avis, le problème avec les séries ce n'est pas par rapport à leur qualité face aux films, mais, comme Manu, je pense qu'il y a un risque en relation avec les (aux) modes de consommation "classiques"de film(e)s dans les salles de cinéma. On a (encore...) l'habitude de regarder des films dans les salles de cinema, et cela constitue (alors ça devient) un acte social, on partage les film(e)s avec d'(des) autres personnes, ainsi que nos (nôtres) opinions sur ce qu'on vient de regarder. Mais, par contre, avec les plateformes VOD on devient des consommateurs de séries "en série" et en solitude. C'est-à-dire, avec les séries sur VOD on consomme isolés et rapidement. Et ce n'est pas une question(s) de format des séries vs. les films. Quand il n'y avait que des séries émis(s)es par les chaînes de télé (TV) ça faisait aussi des moments partagés, soit parce (par-ce) qu'on les regardait (régardé) avec des amies, soit parce (par-ce) qu'on les voyait tous au même moment, la même soirée, alors on en parlait le jour suivant (après) avec ses (les) collègues(eagues).
Bref, à mon avis le problème n'est plus de format (séries vs. films) mais de modes de consommation de produits audiovisuels de façon rapide, irréfléchie (irreflexive) et en solitude. Peut-être, alors, est-il (il est) question du fait de "consommer", INCOMPRÉHENSIBLE qu'à la base il s'agit que du temps et d'individualiser, mais pas de l'art et le loisir partagés...

2 commentaires:

  1. Fil de discussion

    Salut les camarades!

    Je dois vous avouer que je ne suis pas du tout passionné des séries programmés par les chaînes de télévision. Et encore moins des séries téléchargées des plateformes qu'on appelle VOD. En fait, je n'ai jamais fait servir ces plateformes. Peut-être suis-je un homme d'une autre époque, mais j'ai toujours un certain préjudice qui m'empêche de m'intéresser par telle ou telle série, bien que ses vertus et qualités aient été prônées aux quatre vents par la publicité ou par des articles de presse. J'y vois toujours un mauvais produit à vendre dont je peux être le dupe.

    Et par ailleurs, et cela peut-être est-il un autre préjudice, je crois que les affaires commerciales sont le seul pouvoir qui contrôle le monde des séries, et qu'ils ne laissent pas une grande place à la créativité individuelle des créateurs ou à des messages qui ne soient pas en ligne avec l'idéologie néolibéral. Voilà, je les vois comme une arme idéologique. Cela résume un peu ma pensée vis-à-vis les séries.

    Évidemment cela arrive aussi au cinéma, mais je crois, probablement parce que les productions cinématographiques bon marché sont encore à la portée de quiconque, que dans le monde du cinéma il y a encore une fente qui permet des films où la créativité du réalisateur n'est pas contrainte ou du moins absolument écrasée par le business, ou censuré par l'idéologie dominante.

    J'ai aimé et j'aime avec ferveur, comme une religion, le cinéma. Et cela en dépit du fait que je n'y aille pas très souvent. La raison est que je vais juste regarder les films dont je suis convaincu que je n'en sortirai pas déçu. J'espère que ce cinéma, celui artistique, personnel, contestataire, indépendant, ne va jamais disparaître.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour les copains!


    J’arrive un peu en retard a ce fils de discussion, mais je voudrais partager mon avis sûr le sujet avec vous.


    Je sympathise avec le point de vue de Toni; moi aussi je suis un accro des films; Il y a juste deux semaines je suis rentré de Sitges ou j’ai attendu le Festival de Cinéma Fantastique; marathons de films non-stop pendant tout le week-end; j’ai viens de battre mon propre record: 15 films regardes en pas plus de 30 heures.


    Même si je connais les séries plus populaires de ces dernières temps (et j’admets bien aimer quelques-unes d’entre ces créations), je trouve qu’elles ne sont que des petites perles entourées d’une marée de productions plus proches de la médiocrité que de la virtuosité. Entendons-nous bien, pas tout les productions cinématographiques méritent atteindre l’Olympe des beaux arts avec des majuscules; mais, d’une façon général, leur superiorité vers les séries est incontestable.


    Au contraire de Marian et LPG j’ai des doutes a ce que concerne le niveau atteint pour les productions pour la télé. Si bien le monde des écrans domestiques change à la vue de tous, et les caractéristiques techniques fonts des progrès notables, il est désormais bien évident que la qualité des séries n’est encore pas comparable a celle des films. La résolution des images projetées chez les salles cinématographiques continue a être plus haute que celle des foyers.


    Le cinéma a été lié, des le début de son apparition, a l’avant-garde et aux innovations chez le monde de l’image et le son;
    les inventions du Cinemascope, della Panavision, du Cinerama, du Dolby Surround, du Atmos, etc...toutes liées au monde des grands écrans. On peut essayer de transformer notre salon en une vrai salle de cinéma, mais difficile d’atteindre les niveaux de sophistication acquis aux cinémas, sauf que pour une poignée de privilèges. Plus probable de rester bouche bée a un écran pixelise de temps en temps...


    D’autre part, j’approuve l’opinion de Manu, j’adore l’atmosphère du cinéma et tout le "processus" avant, pendant et après de regarder le film: l’odeur a pop-corn fade, la recherche du fauteuil avec la visibilité imbattable, le bruit des petits commentaires dans l’obscurité, les couleurs et la conception des salles, commenter comment l’histoire s’est déroule avec une bière à pression avec des amis, la famille ou, peut-être, une amoureuse, etc.


    Je terminerai en disant que la puissance des séries dans la culture populaire actuelle est indubitable, et peut-être dans une trentaine d’ans le cinéma comme on le connais aujourd’hui n’existera plus, déplacée pour le «cinéma a domicile»; mais j’espère au plus profond de moi qu’il y ait toujours une petit cinéma près de chez moi.

    RépondreSupprimer