11 sept. 2012

Écriture collective 2012-2013: le Polar (EOI de Palma)

Concours du meilleur polar: une aventure collective. (EOI de Palma et d'Inca)


150 mots maximum. Lecture en public du polar  et remise des prix le vendredi 14 décembre à l'EOI d'Inca. 

Fiche technique du Commissariat 

Nom: 
Prénom: 
Nationalité: 
Âge: 
Situation de famille: 
Profession: 
Loisirs: 




Type de mort: 
Date: 
Heure:
Lieu: 
Arme utilisée: 
Objets retrouvés dans la poche de la victime: 
Pistes:
Observations:









POLAR A : CHAIR FRAÎCHE.


1. FICHE TECHNIQUE DU COMMISSARIAT

Nom : Tabellion.
Prénom : Arthur.
Nationalité : Canadien.
Âge : 50 ans.
Situation de famille : Célibataire.
Profession : Guide de musée.
Loisirs et goûts :
Il aime fumer des cigares et faire des ronds avec la fumée. Il se promène le soir.  Il collectionne des voitures miniatures. Il aime conduire de grandes voitures bleues. Il est passionné par le théâtre. Il est fan du PSG. Il aime nager à poil.
Type de mort : congélation (faute d'autopsie)
Date : quelques jours avant Noël (2011)
Heure : non précisée, pendant le week-end
Lieu: À l’intérieur d’une des chambres froides de l’abattoir de Lausanne (Suisse), 13, Avenue de Sévelin
Arme : non retrouvée. Le cadavre a une piqûre dans le dos
Autres précisions : le mort était nu, les bras et les jambes attachés avec des cordes, la bouche fermée aves deux morceaux de ruban adhésif. Ses vêtements se trouvaient dans la chambre à proximité du corps.
Objets retrouvés: une photo d’un enfant, une clé, une pièce de monnaie étrangère, une pince à cheveux, une  note avec des numéros et trois initiales, une plume
Pistes: des cheveux et un mégot de cigarette sur le sol.
Observations: la caméra de surveillance était vide.  Le surveillant était ivre, il y avait une fenêtre ouverte, un tatouage de Mickey Mouse sur le bras gauche de la victime, une expression bizarre sur son visage.

2. Le sourire surgelé.

Lausanne, 17 décembre 2011, 5 heures du matin. André Courtemanche, Commissaire de la Brigade criminelle de la Police Judiciaire était époustouflé. Son ami Loïc  Dupont, surveillant  de nuit de l’abattoir municipal l’avait réveillé brusquement avec une terrible nouvelle : leur ami commun Arthur Tabellion, copain des parties de Rami avec lequel il jouait chaque week-end, était mort dans la chambre froide de l’abattoir.
Son visage tuméfié avec une grimace bizarre sous le ruban adhésif, comme encadré dans la petite fenêtre de la chambre froide, avait effrayé Loïc qui hystérique et en état d’ivresse, bégayait des mots incompréhensibles.
Rapidement André Courtemanche s’était présenté à l’abattoir avec l’équipe  de recherche. Premièrement il avait essayé de calmer Loïc  et après il avait commencé l’examen visuel.
Apparemment il n’y avait aucun signe de lutte ni de violation des portes mais une des fenêtres était ouverte. Le cadavre nu ne présentait aucun signe d’agression. Il était attaché avec des cordes et dans sa main il serrait  un dollar.

3. Vendredi soir, 22 h 18.

Avec le regard fixé sur l’écran de l’ordinateur dans une petite et déprimante chambre, se trouve Mr. Tabellion, un guide de musée solitaire.
Comme chaque nuit, il lit son courriel pendant qu’il fume des cigares d’une manière émouvante, il allume soigneusement le cigare et il aspire profondément chaque bouffée comme si c’était la dernière, jusqu’à ce qu’il sente la fumée enivrante envelopper ses poumons. Après ce rituel, il aimait former des cercles intermittents qui se défaisaient dans l’air lourd.
Subitement, il met son manteau et il s’apprête à sortir dans la rue. Il descend les escaliers avec une certaine nervosité mais sans perdre sa façon particulière de marcher. Malgré la nuit gelée, son front n’arrêtait pas de transpirer. Il a mis sa main dans sa poche cherchant désespérément un cigare. Hélas ! Il était sorti trop vite de son appartement.
Il est entré dans un bureau de tabac pour acheter des cigares Davidoff. Il était 22h 18, le buraliste monsieur Peitrequin a donc été la dernière personne à avoir vu Mr. ArthurTabellion vivant.

4. Lausanne, 17 décembre, 7 heures pile.

La police scientifique réalisait son travail soigneusement et consciencieusement alors que  le commissaire réfléchissait silencieusement sur l’assassinat. Tabellion avait une vie simple et ennuyeuse. Cependant, il ne le connaissait pas vraiment. Son ami était  réellement un type étrange et distant. « Est-ce possible qu’il ait une vie parallèle et secrète ? ».
Tandis que Courtemanche méditait, l’équipe procédait à la levée du corps.  C’est à ce moment-là qu’il a fait deux découvertes cachées jusqu’alors : dans le dos de la victime, il y  avait une piqûre, et sur son bras gauche un tatouage de Mickey Mouse qu’il n’avait pas vus avant.
L’inspecteur Cousteau est entré à ce moment-là avec les vêtements du cadavre trouvés dans la poubelle; dans ses poches, il y avait une clé, une  note avec les numéros 367 et les initiales M.A.G., et une photo d’un enfant.
Il y avait plus de questions que de réponses : « Que signifie cette note ?  Qui est cet enfant? Et la plus importante: qui est vraiment Arthur Tabellion et qu’est-ce qu’il faisait dans l’abattoir? »
5. Une charmante vie familiale

André Courtemanche, est rentré chez lui.  Cette nuit, comme tant d'autres, il ne pouvait pas trouver le sommeil. Il s'est endormi sur le canapé dans son petit salon. Le lendemain, sa femme l’a réveillé pour lui dire qu'elle devait aller bosser et que son fils était malade; justement l'unique jour où la fille au-pair ne pouvait pas venir; dommage!  Il a décidé de rester chez lui et de se reposer un peu plus. Il a mis la télé et pendant qu'il la regardait, comme d'habitude, il dessinait pour se relaxer.
Impossible... «Papa papa...» entendait-il... Mathis, énervé d’être tout seul, est entré dans le salon en hurlant «qu'est-ce que tu fais?» Il a embrassé son gros bébé de 3 ans; «je voulais te donner un cadeau»; «c'est quoi?»   lui a demandé Mathis; «Un dessin pour toi» (Il avait dessiné juste ce qu'il avait dans la tête, Mickey Mouse.) En le regardant, Mathis a commencé à pleurer en hurlant «Mickey le vilain, je ne le veux pas...» et a déchiré le dessin. André  a pris son bébé et l’a emmené avec lui à son travail. Sa secrétaire l'aimait bien... mais en chemin Mathis n’arrêtait pas de pleurer en répétant la même chose...

6. Une femme inattendue

En arrivant à la Gendarmerie Courtemanche, après avoir laissé Mathis à sa secrétaire, se dirigea immédiatement  à son bureau parce qu’il avait besoin d’un peu de calme pour réfléchir sur l’assassinat de Tabellion. Le cadavre dans la chambre froide, le dollar, les initiales M.A.G, la photo de l’enfant, … Après 15 ans de carrière il n’avait jamais rencontré un cas qui s’avérait si compliqué.
Ses réflexions se sont vues interrompues par Cousteau qui est venu l’informer qu’ils venaient de recevoir un tuyau. Apparemment  Arthur Tabellion n’était pas l’homme solitaire et fade qui tout le monde croyait ; en effet, deux fois par semaine il visitait le cabaret Paradou au 11 de la rue Saint-Laurent où il rencontrait Marie Agnès Gussot, chanteuse au Paradou, dont Tabellion avait été amant quelques années auparavant.
« Je suis sûr que cette Gussot va nous apprendre quelques renseignements importants pour résoudre cette maudite  affaire » bredouille Courtemanche tandis que lui et Cousteau s’acheminent vers l’appartement de la chanteuse.

7. Mme Gussot donne des pistes.

-  Je ne peux pas répondre à de telles questions - répondait Mme. Gussot- j'ai toujours vu mon travail comme celui d'un curé ou d'un psychologue. Comme eux, je suis tenue au secret professionnel.

- Mais, Mme Gussot, vous savez bien que vous n’êtes ni un psy ni une femme d'église, plutôt le contraire. Face à un juge vous n'aurez pas d’autre choix que de répondre, vous le savez?

- Évidemment ! Je ne savais pas que vous me parliez d'un problème judiciaire! De quoi s'agit-il exactement?

Son naturel m’a surpris. Elle n’avait pas l’air de savoir.

- On a trouvé monsieur Tabellion mort. Pourriez-vous nous aider à comprendre ?

- Oh non! Arthur, ce cher Arthur! Je ne peux pas le croire! – s’exclamait-elle, en larmes-  c'est Loïc Dupont ! Arthur m'avait expliqué qu'il ne lui pardonnerait jamais nos rencontres, j'en suis sûre et certaine!

J'ai proposé à Mme Gussot de venir le lendemain au commissariat pour nous expliquer tous les détails.

8. On travaille en équipe

Après la rencontre avec Mme. Gussot, Courtemanche se demandait  comment ne pouvait-il pas connaître la relation entre Mme Gussot et ses deux amis. Fâché, le commissaire téléphone à Loïc Dupont :

- Allô !  Mme Dupont à l’appareil.

- Bonsoir, c’est André. Claire, sais-tu où se trouve ton mari ?  Je lui ai téléphoné plusieurs fois au portable, mais il ne répond pas.

- Il est au bistrot du Flon.

Le commissaire se rend immédiatement sur place. Le commissaire, bouche bée, ne peut pas croire ce qu’il voit. Loïc Dupont et  Mme Gussot ensembles. Il écoute  la conversation caché derrière la porte.

-  Ce n’est pas possible. Comment-t’as pu lui donner le code secret ? Tu m’as trahi – dit Loïc Dupont.

- C’était juste qu’il l’avait aussi – répond Mme Gussot en se mouchant. On travaillait en équipe, non !

- Soigne bien ton rhume, ma chérie !


9. Premières conclusions du rapport du légiste

Heure de la mort : environ une heure du matin 

Cause de la mort : congélation.

Signes externes : aucun signe de violence, excepté une piqûre dans le dos.

Des cheveux blancs adhérés au ruban adhésif qui couvrait sa bouche.

Examen des organes internes : normal 

Résultats de l’analyse de sang : présence de restes d’une substance paralysante procédant de Colombie : le « curare » et un taux d’alcoolémie élevé.

Courtemanche reçoit un coup de fil du chef de la police scientifique qui l’informe que le mégot trouvé à côté du cadavre était d’une qualité extraordinaire, difficile à acquérir à Lausanne. En effet, à Lausanne il y a seulement trois bureaux de tabac qui  vendent ce type de cigarettes, parmi lesquels,  le bureau de tabac où la victime achetait ses cigarettes.

On attend encore l’analyse d’ADN du mégot et celle des cheveux, retrouvés sur le lieu du crime.         

10. Le buraliste Peitrequin hésite.

Le commissaire Courtemanche attend jusqu’à ce que Gussot et Dupont soient sortis du Bistrot du Flon et commence à se promener en direction du commissariat tout pensif. Il démarrera une enquête confidentielle sur la vie de son ami et de celle de Mme Gussot. Il passe en face du bureau de tabac et entre pour parler avec monsieur Peitrequin. Il lui montre une photo de la victime :

-Est-ce que vous avez perçu quelque chose de bizarre dans le comportement de ce monsieur ?

-Non, non, c’est un client habituel, il achète son tabac ici et ne s’arrête jamais pour parler, répond le buraliste sans regarder le commissaire.

-Est-ce qu’il vient toujours seul ? demande Courtemanche.

-Le buraliste hésite mais finalement il répond affirmativement.

Le commissaire repart au commissariat pour prendre son fils. Au moment où il arrive, il entend des sirènes et voit l’inspecteur Cousteau qui s’approche de lui très préoccupé. Son fils a disparu.


11. La disparition

Disparaître ! Ce n’est pas possible ! Un enfant de 3 ans ne peut pas disparaître sans être vu ! – pensait répétitivement André Courtemanche.

Il était totalement bloqué. La seule chose qu’il arrivait à faire était d’observer méticuleusement autour de lui pour essayer de trouver une réponse. Soudainement, il voit à côté de la porte du commissariat, par terre, la petite voiture que Tabellion avait offerte à son fils, il y a quelques semaines. En s’approchant, il découvre que la voiture est cassée. De l’intérieur apparaît un petit papier :


Station-SUD

19 Rue de Bourg

LOCKER 367


Comment son ami avait-il pu impliquer un petit enfant dans une affaire aussi dangereuse ? Cousteau essaierait de résoudre ce mystère, le plus important pour lui était de trouver son fils.

Il sortait précipitamment par la porte lorsqu’il a vu arriver Mme Martin, la secrétaire, avec le petit Mathis, souriant avec la bouche pleine de sable.

Ce petit malin était au parc d’à-côté ! - dit Mme Martin.

12. Perquisition dans l’appartement de Mr. Tabellion

Tandis que le légiste faisait son travail, le commissaire faisait une perquisition dans l’appartement de Tabellion. En arrivant chez son ami, il fut surpris de voir où habitait son copain des parties de Rami : dans une petite chambre obscure, la brigade policière a trouvé une magnifique collection de voitures miniatures et divers objets de son club de football favori, le PSG. Dans la chambre il y avait un ordre incroyable, celui de quelqu’un de scrupuleux, presque d’un maniaque. À première vue, il ne manquait rien et la porte d’entrée était fermée et sans aucun signe d’effraction.

Mais, dans le tiroir du chevet, le commissaire a trouvé :

-          des lettres – très passionnées ! – écrites par plusieurs mains. L’une d’entre elles terminait ainsi: « personne ne nous séparera jamais ! »,

-          un plan très détaillé du Musée Olympique de Lausanne avec une liste de plusieurs objets de grande valeur,

-          et … une petite voiture de collection très semblable à celle qu’a le fils du commissaire !!!

Réellement, Arthur Tabellion n’était pas l’homme que je connaissais, a pensé le commissaire.


13. Le commissariat brûle.

Encore ému par la perquisition de l’appartement de Tabellion, Courtemanche, avait tout préparé pour prendre la déclaration de madame Gussot au commissariat.

Au rendez-vous, elle se rendit plus élégante que d’habitude, elle portait une mini jupe plus courte que d’habitude et elle se parfuma intensément.

Une fois dans la salle d’interrogatoires, Courtemanche posa des questions directes mais, après dix minutes il n’avait obtenu que des réponses évasives de la mystérieuse madame Gussot.

Pensif, le commissaire joua son dernier atout en mettant sur la table une des lettres trouvées lors de la perquisition.

La lettre, un peu froissée, était adressée à  madame Gussot et racontait la surprenante histoire d’amour existant entre Loïc Dupont et Arthur Tabellion et leurs intentions de finir la relation qu’ils entretenaient avec madame Gussot. L’étonnante lettre était signée avec le code secret des deux hommes : une tête, un peu déformée, de Mickey Mouse.

Immédiatement, la femme reconnut la lettre et elle se mit à pleurer, alors, Courtemanche se dirigea  vers la porte et  sortit silencieusement.


14. Fumer tue.        

Après ces nouvelles, le commissaire est sorti du commissariat avec l’esprit troublé. Il est monté dans sa voiture et il est resté longtemps sans rien faire. La vision de ses amis s’embrassant lui revenait sans cesse. André Courtemanche avait une question à résoudre : Claire. Claire, belle figure, peau bronzée, des yeux noirs que suivaient constamment Loïc, elle l’adore. Claire contradictoire, infirmière exemplaire et fumeuse invétérée qui laissait une trace de mégots derrière elle. Sans doute cette histoire arrivera à ses oreilles. Ce n’est pas un beau cadeau de Noël.

Le commissaire démarra sa voiture et se dirigea chez Loïc. Il sonna et ce fut Claire qui lui ouvrit avec son éternelle cigarette entre les doigts.

-Salut ! Loïc est arrivé ?

-Pas encore.

Un arôme exotique parfumait la pièce.

-Tu as changé tes cigarettes ?

- Mais oui, par hasard j’ai trouvé celles que je fumais quand j’étais jeune... peut-être ai-je besoin d’une seconde jeunesse.

Le commissaire resta paralysé à la vue du paquet.

15. La fameuse clé.

Ce soir-là, Loïc Dupont était spécialement nerveux. Les disputes avec sa femme étaient de plus en plus fortes et nombreuses. Aujourd´hui, la dispute avait été à cause de son état d’ébriété. Selon elle, il buvait comme un trou. Il avait bu déjà deux whiskys et le week-end n´avait fait que commencer. Les choses les plus insignifiantes leur suffisaient pour se disputer. Ce soir-là, ils en étaient venus aux mains. C´était peut-être qu´elle soupçonnait quelque chose ?

À 22 heures, prêt à partir, Arthur Tabellion avait ouvert le tiroir où il gardait la clé de l´abattoir que Loïc lui avait confiée. Arthur était heureux à l’idée de retrouver son amant sur son lieu de travail. Il lui avait même préparé une surprise.

Plus tard…

En s´excusant,  Arthur Tabellion avait laissé la partie de Rami et s’était dirigé à l´abattoir où il avait préparé un dîner spécial avec du champagne pour célébrer leur grande décision ; ils allaient  tout raconter à Claire pour être enfin libres. Il était en train de mettre la table quand il a entendu le bruit d´une porte qui s’ouvrait

- Loïc, c´est toi ?...

16. Le soupçon de Madame Gussot.

Le commissaire, après avoir écouté à deux reprises madame Gussot, hésitantes dans toutes ses réponses, prit des décisions fermes.

Courtemanche, avec toute son expérience professionnelle est allé sur le terrain pour pouvoir en finir avec cette enquête. Un bon nombre de gens lui ont appris qu'ils ont vu cette dame se baigner dans la piscine à côté de l'abattoir ce fameux 17 décembre 2011 ...

Madame Gussot avait déclaré qu’Arthur lui avait expliqué qu'il ne pardonnerait jamais leurs rencontres.

« Personne ne nous séparera », cette phrase témoigne d’une nette jalousie de la maîtresse de la victime, pensait Courtemanche. La surprenante lettre trouvée dans le tiroir du chevet d’Arthur Tabellion narrant le lien d’amour existant entre lui et Loïc ; leur nid d’amour, c'était l'abattoir ; quel romantisme ! Gussot et Arthur avaient des liens donc, elle aussi,  avait la clé de l'abattoir, elle est entrée et a trouvé son amant ivre et nu et elle lui a injecté le « curare » dans le dos; voilà c'est ça.... Courtemanche soupçonne madame Gussot de l’avoir empoisonné. Il va la mettre en examen mais il veut découvrir aussi d’où vient le « curare » et terminer de vérifier certains éléments de l’enquête. La nuit porte conseil !


17. Maman Gussot.

Après une nuit agitée, le commissaire s'est levé encore plus embrouillé que jamais. Pendant son sommeil, madame Dupont et madame Gussot le saluaient et lui souriaient, toutes deux vêtues de la même façon. Un vrai cauchemar!

Le réveil lui rappela que ce matin-là il devait accompagner son fils à l'école. C'était la première fois! Le fait que sa femme ait changé de boulot l'ennuyait, habiller Mathis, lui faire prendre son petit-déjeuner, c'était nouveau pour lui... Ils arrivèrent à l'école. En face, de l'autre côté de la rue, il aperçut Mme Gussot qui tenait un enfant par la main. Le visage du petit garçon, ne lui était pas inconnu: les yeux bleus, le nez de lapin, et ses oreilles... C'était bel et bien l'enfant de la photo trouvée dans l'abattoir!

- Mathis, dis-moi, qui est l'enfant qui va avec cette dame si élégante en rouge et noir?

- C'est Jules, et sa maman s'appelle Marie Agnès... Sais-tu qu'un jour, un homme bien méchant qui portait un tatouage de Mickey Mouse sur le bras, est venu le chercher dans la cour. Il voulait emmener Jules contre son gré. J'ai crié tellement fort qu'il est parti...

Le commissaire stupéfait partit vers le commissariat, impatient de convoquer ces deux femmes ensemble!


18. Surprise avec les preuves.

Arrivé au commissariat, Courtemanche trouva sur sa table une chemise avec tous les résultats du laboratoire. Enfin, pensa-t-il ! Il fur choqué à la lecture des résultats. Il y a deux ADN différents : l’un retrouvé dans le mégot et l’autre dans les cheveux et les deux appartenaient à des femmes. De plus le rapport disait qu’il y avait des similitudes entre les deux ADN. Ceci démontrait un lien familial entre les deux femmes. La police scientifique l’informait également sur l’origine du « curare ». Selon elle, le « curare » est une substance très habituelle dans les hôpitaux. Surprenant tout cela mais le puzzle est presque terminé. Claire est infirmière pensa-t-il ! Il décida de réinterroger les deux femmes et de prélever un échantillon de leur salive…

19. Deux âmes sœurs
Les deux femmes attendaient le commissaire dans la salle des interrogatoires. Derrière le miroir, Courtemanche les observait tout en remarquant leur ressemblance physique. À ce moment-là, il décida de les interroger ensemble pour plus d’efficacité.  Tout au long de leur interrogatoire, les deux femmes ne répondaient que de manière évasive. Soudain, Cousteau entra et glissa un billet à Courtemanche qui révélait que ces deux femmes étaient demi-sœurs.  Le visage de Courtemanche se transforma, il s’écria : « vous êtes des sœurs  et vous avez tué mon ami ! » Elles s’effondrèrent et commencèrent à tout déballer. Finalement Courtemanche se rendit compte que le mobile du meurtre était le plus ancien du monde : l’amour.
FIN

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